Graves incidents aux funérailles d’un étudiant de l’UPN

Jeudi 9 avril 2015 - 11:30

Tué le vendredi 27 mars par un « wewa » (conducteur de moto), du reste condamné à 20vingt ans de prison par le Tribunal de Grande Instance de Matete, l’étudiant Hervé Ndombe de 3me Graduat en Communication à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) a été conduit à sa dernière demeure - le cimetière de Mbenseke- le lundi 06 avril 2015. Mais, avant le départ pour le cimetière, ses condisciples ainsi que d’autres membres de la communauté estudiantine de l’UPN ont tenu à lui rendre un dernier hommage.

Au moment du dépôt de leurs gerbes de fleurs à côté du cercueil du défunt, dont le corps était exposé, dans l’enceinte de la paroisse Saint Rita, dans la commune de Mont-Ngalula, il n’y avait que pleurs, cris et larmes. L’émotion était si grande que de nombreuses personnes présentes au lieu du deuil n’ont pas pu retenir leurs larmes.
Jusque-là, tout s’était passé sans incident. Mais, tout s’est gâté dès qu’un groupe d’étudiants a décidé de transporter le cercueil d’Hervé Ndombe en vue de le déposer dans le corbillard. Pendant le dernier « tour d’honneur » à travers le quartier ainsi que du côté du salon de coiffure où le précité avait été poignardé à mort par son meurtrier, des étudiants se sont attaqués à tous les motocyclistes qu’ils rencontraient sur leur chemin ainsi qu’à leurs engins. Plusieurs d’entre ces « wewa » ont été passés à tabac et leurs motos cassées. On a compté, au total, environ 16 motos endommagées.
La confusion était telle que la circulation était bloquée pendant au moins deux heures dans le secteur du « triangle » de la Cita Verte. Finalement, des éléments de la police ont dû intervenir avec des coups de feu en l’air et des coups de matraques pour calmer la situation. Plusieurs rafles ont été opérées dans les rangs des étudiants et badauds. Une fois l’ordre rétabli, le cortège funèbre a pu se mettre en route pour le cimetière de Mbenseke, où on n’a pas enregistré de dérapage.

Par Trésor Kiameso, Nancy Kapinga, Rutti Musese, Grâce Bilonda