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LA PROBLEMATIQUE
La RDC est à son énième dialogue politique. Comment mettre fin à ce cycle infernal des crises et des « dialogues » politiques, qui retardent le développement de ce pays ?
Dans notre huitième tribune intitulée : « La RDC, un royaume d’aveugles conduit par des borgnes », nous avons relevé la désaffection des populations vis-à-vis des élites en général et des leaders politiques en particulier et le fossé qui les sépare.
Nous avons aussi indiqué que cette désaffection se manifeste de différentes manières dont :
- Le faible niveau d’adhésion des populations aux partis politiques ;
- Le faible niveau des cotisations des membres dans les caisses de leurs partis politiques, contrairement aux fidèles des églises ;
- Le faible lien politique et idéologique des membres vis-à-vis du leadership de leurs partis. En effet, on constate que les membres des partis politiques sont plus portés vers des attachements affectifs ou des intérêts personnels qu’aux valeurs portées ou proclamées par leurs partis ;
- Les suffrages des électeurs sont généralement exprimés vis-à-vis des personnes plutôt qu’en faveur des partis ou de leurs programmes politiques ;
- La faible taille électorale des principaux partis politiques du pays, comme on peut le constater à l’annexe n°1 de la huitième tribune.
- LES CAUSES DE LA DEFIANCE POPULAIRE VIS-A-VIS DE LA CLASSE POLITIQUE
- Sur le plan politique
- des institutions politiques nationales dont la stabilité est garantie par la séparation des pouvoirs ;
- des institutions provinciales et locales disposant des vrais pouvoirs et des ressources financières leur permettant de remplir leurs missions aux profits des populations ;
- des administrations publiques efficaces et des services de sécurité, de défense non hostiles aux populations ;
- des partis politiques et forces sociales à la hauteur des enjeux et servant des relais entre les dirigeants et les masses populaires ;
- un dialogue permanent entre les dirigeants et les masses populaires.
- Sur le plan socio-économique
- 000 km des routes d’intérêt général modernisées à moins de 10%, soit 5.000 km ;
- 000 km de routes de dessertes agricoles entretenues à 10%.
- LES CAUSES DES ECHECS DES POLITIQUES PUBLIQUES
- Héritage politique colonial et néocolonial
- Inexistence des vrais partis politiques et forces sociales organisés comme relais entre les masses et les élites dirigeantes
- Nature des investissements et leurs effets sociaux
- Survivance d’un modèle colonial mal appliqué
- L’URGENCE DU DIALOGUE VERTICAL
- Défis sociaux
- PIB par tête d’habitant le plus bas de l’Afrique
- Emploi et chômage
- Enseignement primaire et secondaire
- Enseignement Supérieur et Universitaire
- Desserte en électricité et en eau potable
- Habitats et logements
- CONCLUSION ET SUGGESTIONS
- l’illégitimité des partis politiques, de leurs dirigeants et de la fragilité des institutions qu’elles génèrent.
- l’absence pour le pays des supports nécessaires à la cohésion de la nation et à la stabilité de celle-ci.