Les ordonnances portant nominations des mandataires publics à la Gécamines et la SNCC continuent à faire couler beaucoup d'encres et de salive.
Si pour les uns, elles ont violé la constitution du fait qu'elles ont été contresignées par Bruno Tshibala, le Premier ministre démissionnaire, d'autres dénoncent des nominations tribales.
Des affirmations fausses.
Les nominations des mandataires à la Gécamines et la SNCC n'ont rien avoir avec le tribalisme.
Il y a des ressortissants d'autres provinces tels que Guy Robert Lukama (Sud-Kivu), Léon Mwine (Kasaï Occidental), Jacques Kamenga (Kwilu).
Ces nominations reflètent la volonté de la coalition au pouvoir et la donne de la réconciliation nationale.
L'équilibre géographique de l'ex. Katanga, découpé, est pris en compte au regard de la nature des entreprises (Gécamines ou SNCC).
Les nouveaux mandataires sont nommés dans l'objectif de mettre en œuvre la vision du changement prônée par le chef de l'État afin de relancer ces entreprises et restaurer la bonne gouvernance.
La représentativité des provinces de l'ex. Katanga a été également prise en compte, avec les nominations de Sama Lukonde (Haut-Katanga), Fabien Mutomb (Lualaba), Albert Yuma (Tanganyika) et Coco Mulongo (Haut Lomami).
Quant à la contresignature de Bruno Tshibala, elle rappelle qu'en 2016, Matata Ponyo, expédiant les affaires courantes alors qu'on attendait le gouvernement Badibanga, avait procédé à une série des nominations des directeurs généraux à la DGRAD, DGI, et FPI, sous l'impulsion du président de la République, Joseph Kabila.
L'urgence et la nécessité en était l'argument mais personne n'avait décrié quoique ce soit et il n'y avait aucune violation.
CP