Une nouvelle vague d'activistes du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA RDC) manifeste devant le siège régional de la société de télécommunication Airtel ce lundi 23 septembre 2019 à Goma, pour protester contre "l'arrestation de leurs camarades, la médiocrité des services offerts par Airtel ainsi que le non respect des accords de la réunion du 22 mai dernier où Airtel avait demandé 30 à 60 jours pour répondre aux revendications des manifestants".
Depuis 6 jours pour les uns et 5 pour les autres, 36 militants de la LUCHA sont détenus par la police judiciaire à Goma. Certains d'entre eux ont même été transférés à la prison centrale pendant que d'autres restent en détention dans le cachot du parquet de grande instance de la ville volcanique.
"Notre seule motivation, c'est la lutte que nous menons. Une lutte soutenue par le peuple qui en a marre de l'escroquerie d'Airtel, de ce réseau médiocre. Et malgré l'arrestation de nos camarades, ils ne peuvent pas avoir des prisons pour contenir toutes les victimes de cette médiocrité. La prison c'est l'arme des faibles, des lâches et des petits esprits. Nous nous sommes des grands esprits et nous n'avons pas peur de la prison", a déclaré à 7SUR7.CD le militant Espoir Ngalukiye.
André Lite Asebea, ministre national des droits humains au Congo, a aussi, dans une déclaration parvenue à 7SUR7.CD ce lundi, exigé la mise en liberté de ces protestataires "pacifiques".
Glody Murhabazi, à Goma