Les militaires des pays de la région des Grands Lacs, notamment ceux du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda et de la Tanzanie, ne feront pas leur entrée sur le sol congolais pour mener conjointement avec les Forces Armées de la RDC, les opérations militaires de traque des groupes armés dans l'Est du pays.
C'est une précision donnée samedi 26 octobre par le général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, dans une conférence de presse tenue à Goma, province du Nord-Kivu, à l'issue de la réunion qui a réuni l'armée congolaise et les chefs d'États-majors de pays sus évoqués.
Selon lui, cette réunion visait à discuter sur la mutualisation des renseignements, et non décider de l'entrée des troupes étrangères en RDC.
Il a éclairci que ces armées voisines, vont être dans les zones contenues par leurs territoires respectifs à la zone frontalière avec la RDC en vue de "combattre la menace commune qui ira d'un pays à un autre".
"Nous n'avons pas besoin que ces armées traversent et viennent combattre chez nous, la mutualisation des renseignements et des ressources, c'est une décision d'agir simultanément chaque armée sur son sol, en train de mener des opérations pour combattre les groupes armés dans l'Est du pays", a déclaré le général Richard Kasonga Leon.
Glody Murhabazi, à Goma