15 agriculteurs, ouvriers de la société PREMIDIS SARL, ont été pris en otage, le mardi 26 novembre dernier, à Kiseguru, en groupement Binza, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
La société civile locale qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce mercredi, indique que la destination des otages demeure encore inconnue. Les ravisseurs n’ont rien revendiqué comme rançon, précise-t-elle.
« C’est hier (Mardi) vers 11h que les assaillants les ont surpris dans leurs champs et les ont emmenés dans un lieu jusque là inconnu. Les otages étaient dans les champs en location par la société PREMIDIS qui a loué beaucoup de champs là-bas. Jusqu’à présent, il n’y pas un quelconque appel en terme de rançon », a déclaré Jean-Claude Bambanzia, président de la société civile de Rutshuru.
À l’unanimité, les forces-vives du milieu exigent la libération « sans condition » des otages. Elles déplorent, par ailleurs, la faiblesse des services de sécurité (FARDC, PNC, ANR) dans l’éradication des réseaux des Kidnappeurs dans la zone.
"Plusieurs fois, nous avons tenté de joindre l’administrateur dudit territoire, Justin Mukanya, pour confirmer ou infirmer cette information mais sans succès", ont-elles indiqué
Il sied de rappeler qu’à part les cas de rapt, le Rutshuru fait également face à l’activisme des groupes des miliciens Maï-Maï. Dans la région, des factions rebelles se disputent le contrôle de plusieurs entités, mettant ainsi, les paisibles civils sur le chemin de l’exode. Certaines milices dont les NDC-R de Guidon ont récemment exprimé leur volonté de déposer les armes à l'appel du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, mais sous certaines conditions.
Joël Kaseso, à Butembo