Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), indiquent avoir constaté "avec regret des organes de presse et certains journalistes qui font encore l'apologie de la violence, en relayant les messages de haine dans leurs différentes interventions au lieu d'informer sur les exploits de l'armée à des endroits bien précis", dans la région de Beni.
Un constant fait le mercredi 4 décembre 2019 par le général Léon Richard Kasonga, porte-parole de l'armée, lors d'un point de presse animé à Beni.
"Il y a encore malheureusement certains confrères journalistes et des organes de presse, qui au lieu d'informer, de donner l'information, dire ce qui se passe et comment l'armée est victorieuse à des endroits bien précis, est en train de réussir le mandat qui lui a été donné, ces médias là, certains animateurs de ces organes se singularisent dans l'art de relayer les messages de la haine et inciter les gens à s'attaquer aux autres", s'indigne Richard Kasonga.
Il a ajouté qu'un monitoring sera régulièrement organisé, afin de "permettre à l'armée d'identifier non seulement des radios, mais également les animateurs qui s'investissent à engendrer la violence par leur dire, propos et déclaration".
"Les récalcitrants seront arrêtés et traduits en justice, car ils sont tout simplement auteurs de fausses informations et de la rumeur, causes de la violence dans cette ville de Beni", a-t-il prévenu.
Roger Kakulirahi, à Beni