La plateforme Renaissance du Congo (LYREC) a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce vendredi 24 janvier 2020, dressé un bilan mitigé de la 1ère année de l'alternance survenue au sommet de l'État.
Le représentant pays de cette organisation, Me Justus Tshikona, note que jusqu'à présent la RDC ressemble à un fait privé qui est géré non pas selon la Constitution mais selon les humeurs et les aspirations de quelques individus sur base des accords dont les termes restent inconnus.
"La RDC ressemble à un fait privé. Le pays n'est pas géré selon les dispositions de la constitution. Le pays continue à être gérer selon les humeurs et les aspirations de quelques individus couchées dans des actes privés connus communément sous le nom des accords occultes entre telle ou telle autre force politique”, a-t-il affirmé.
À l'en croire, ce 1er anniversaire de l'alternance ne valait pas la peine d'être fêté. Le peuple congolais, argumente-t-il, n'a pas encore senti ses retombées alors qu'une poignée d'individus dans les institutions de l'État en tire déjà profit.
Par ailleurs, J. Tshikona salue la bravoure démontrée par le peuple congolais et les forces vives de la nation qui ont fait montre de maturité politique dans la mobilisation sans qu'il y ait effusion du sang pour l'avènement de ce fait historique.
D'après lui, l'alternance est partiellement démocratique d'autant plus que le processus électoral de 2018 n'est pas arrivé à son terme et non politique car, dit-il, le système de gouvernance reste le même.
Pour rappel, LYREC est une plateforme des ASBL des jeunes militant pour la bonne gouvernance, la démocratie, les droits humains et le développement durable. En RDC, elle est présente depuis plus de 10 ans.
Merveil Molo