La Société Congolaise pour l'État de Droit, une structure de la société civile œuvrant au Kasaï-Central, a dans un communiqué daté du 8 février 2020, exhorté l'auditorat supérieur militaire "d'aller jusqu'au bout" avec les enquêtes judiciaires entamées dans le dossier de crimes graves commis dans la commune de Nganza à Kananga du 28 février au 30 mars 2017.
Ce communiqué signé par Dominique Kambala, directeur général de cette structure, note que la poursuite de ces enquêtes feront en sorte que les auteurs des ces crimes, qui ont semé la désolation à Kananga et endeuillé de nombreuses familles à Nganza, soient interpellés devant les juridictions compétentes.
En outre, cette structure de la société civile souligne que ces enquêtes judiciaires rentrent dans la vison du président de la République de faire émerger la justice par la lutte contre l'impunité de crimes graves.
Ces enquêtes ont débuté le vendredi le 07 février 2020 par l'auditorat supérieur militaire, grâce à l'appui financier du Programme de Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et l'intervention du Bureau Conjoint de Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) en ce qui concerne la protection des victimes.
Alain Saveur Makoba, à Kananga