Affaire Mamba : "Il existe des députés signataires disposés à contredire les allégations de Simon Mpiana", (Groupes parlementaires)

Dimanche 24 mai 2020 - 09:33
Image
7SUR7.CD

A l’occasion de la déclaration rendue publique le samedi 23 mai 2020, les présidents des groupes parlementaires exceptés celui de CACH ont affirmé qu'il y a des députés qui sont prêts à contredire les allégations du député national Simon Mpiana qui accuse Jean-Jacques Mamba de faux et usage de faux. Ils regrettent que le parquet général près la cour de cassation ne se soit basée que sur la seule déclaration du plaignant.

"Il est regrettable que le parquet général près la cour de cassation ait qualifié ce fait d'infraction flagrante sur la seule déclaration du plaignant l'honorable Mpiana Ntumba Simon alors qu'il existe des députés signataires comme lui de ladite pétition qui sont disposés à témoigner et à contredire ses allégations", affirment-ils.

Pour ses parlementaires, en déposant une plainte pour faux et usage de faux contre l'auteur de la pétition visant le président a.i de l’UDPS Jean Marc Kabund, Mpiana est allé à l'encontre des dispositions réglementaires relatives aux litiges opposant les députés entre eux. Ils estiment que ce dossier devrait se régler devant la commission spéciale instituée dans ce cas précis à l'assemblée nationale et le comité des Sages.

Aussi, les présidénts des groupes parlementaires et des commissions permanentes excepté le CACH remettent en cause le caractère flagrant de l'infraction imputée à l'élu de Lukunga.

"Il sied de noter qu'il ne peut s'agir d'une infraction flagrante qui suppose une infraction qui se commet ou qui vient de se commettre or il y a dix jours entre le dépôt de la pétition et l'arrestation", expliquent ces députés.

Pour eux, l'arrestation de Mamba constitue une humiliation de la chambre basse du parlement et viole les droits garantis aux députés nationaux.

Pour rappel, Mamba a été placé le samedi 23 mai dernier en résidence surveillée en attendant sa prochaine comparrution pour faux et usage des faux dans l'affaire de la pétition contre le premier vice-président de l'Assemblée nationale Kabund.

Alphonse Muderwa