Le président intérimaire de la Cour constitutionnelle et directeur de cabinet du président de la Cour constitutionnelle, Benoît Lwamba, est invité à se présenter aux bureaux de l'Agence Nationale de Renseignements (ANR).
L'information a été livrée à 7SUR7.CD ce dimanche 12 juillet 2020 par maître Théodore Ngoy, conseil du président de la haute Cour, à travers une note.
Selon lui, des agents de l'ANR sont venus aujourd'hui au siège inviolable de la Cour constitutionnelle pour inviter le Dircab de Benoît Lwamba à se présenter à leurs locaux sans raisons claires et valables.
"Je me fais le devoir d'informer l'opinion tant nationale qu'internationale que ce dimanche 12 juillet 2020, il est fait état de la présence des agents de l'Agence Nationale de Renseignements (ANR), venus à bord de deux jeeps, au siège et dans les locaux, inviolables de la Cour constitutionnelle, comme le sont les documents et les archives de ladite Cour. Ils ont invité le président intérimaire de la Cour constitutionnelle et le directeur de cabinet du président de la Cour constitutionnelle, président du Conseil supérieur de la magistrature, Monsieur Benoît Lwamba Bintu, à se présenter aux bureaux de ce dernier, sans raisons claires et valables", écrit maître Théodore Ngoy.
Par ailleurs, il rappelle que le président de la haute Cour a, à travers un communiqué officiel signé par son directeur de cabinet, démenti les rumeurs relatives à sa démission de ses fonctions du président de cette instance judiciaire.
"Il s'ensuit qu'il devait être sursis à toute procédure, tendant à son remplacement, éventuel, avant la fin de son mandat, jusqu'à la fin de ses soins et à son retour dans la patrie", souligne Me T. Ngoy.
L'avocat de Benoît Lwamba, de ce fait, appelle "très respectueusement" le président de la République Félix Tshisekedi à "faire respecter, in specie casu, l'État de droit, dans ses éléments constitutifs, savoir : la légalité, la démocratie et les droits de l'homme".
Entre-temps, le président de la Cour constitutionnelle, Benoît Lwamba, poursuit ses soins médicaux en Belgique. Il avait par le biais d'un communiqué, démenti sa démission de ses fonctions à la tête de cette institution.
Deux lettres contradictoires sur sa démission, toutes portant sa signature, sont en circulation.
Prince Mayiro