Les signataires de l'appel du 11 juillet 2020 pour le le consensus dans le processus électoral en RDC ont échangé ce mercredi 5 août avec la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), représentée par son secrétaire général, l'abbé Donatien Nshole.
Au cours de cette rencontre, il était question pour les 12 personnalités politiques et sociales de faire part de leur cahier de charge aux princes de l'église catholique en vue de bénéficier de leur accompagnement dans la recherche dudit consensus.
À l'issue de la rencontre, l'abbé Donatien Nshole a déclaré qu'ils ont compris que le groupe des 12 n'est pas un regroupement politique et qu'il milite dans sa démarche pour éviter notamment le glissement en 2023.
"Nous leur avons rappelé ce que les évêques ont déjà dit sur la matière qui les concerne notamment la dépolitisation de la CENI, la nécessité des réformes consensuelles, le fait de ne pas toucher aux articles verrouillés de la constitution, et nous avons cherché à comprendre davantage certains points pour faire le rapport à qui de droit. Et on a compris que c'est pas un regroupement politique, on a compris qu'ils intègrent aussi la donne timing pour éviter le glissement", a déclaré à la presse l'abbé Donatien Nshole.
En outre, le secrétaire général de la CENCO a indiqué qu'ils ont formulé quelques recommandations au groupe des 12 personnalités politiques et sociales, sans toutefois en donner les grandes lignes.
"Ce qu'on peut faire ensemble, la suite suivra après avoir consulté les évêques et nous n'avons pas manqué de faire quelques recommandations utiles pour que ce consensus arrive un jour à servir tous les pays", a-t-il renchéri.
Pour rappel, le groupe des 12 personnalités politiques et sociales signataires de l'appel du 11 juillet, dont Delly Sesanga, Henri-Thomas Lokondo, Daniel Mukoko Samba et Jacques Djoli, plaident notamment pour le retour de l'élection présidentielle à deux tours en 2023.
Jephté Kitsita