Tensions à Kasumbalesa : Le gouvernement central a pris en charge ce problème et va rétablir l'ordre (Gilbert Kankonde) 

Mardi 25 août 2020 - 23:08
Image
Photo droits tiers

Le ministre de l'intérieur a, au terme d'une réunion présidée par le Premier ministre ce mardi 25 août 2020 axée sur la situation tendue au poste frontalier de Kasumbalesa, affirmé que le gouvernement central a pris en charge ce problème et va y restaurer l'autorité de l'État. 

"Le gouvernement central a pris en charge ce problème et que l'État assumera ses prérogatives régaliennes et l'ordre reviendra à Kasumbalesa", a fait savoir Gilbert Kankonde. 

Pour ce faire, il annonce que l'exécutif national qui a pris la mesure de l'anarchie qui règne à Kasumbalesa, prendra des mesures draconiennes pour y mettre fin. 

"Nous avons essayer de circonscrire toutes les dimensions de cette problématique qui rêvet les caractéristiques sur le plan sécuritaire et sur le plan organisationnel de tous les services qui sont en place au niveau de la frontière et aussi des aspects diplomatiques dans la mesure où c'est un poste frontalier qui nous relie à un pays voisin qui a aussi exprimé certaines préoccupations par rapport à ce qui s'y passe. Je crois que dans tous les tous prochains jours, vous serez informés des mesures concrètes que le gouvernement va prendre pour faire face à cette situation", a précisé le ministre de l'intérieur. 

Un groupe des militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) avec en tête un certain Isaac Tshiskawa, est accusé de semer le trouble au poste frontalier de Kasumbalesa dans la zone neutre dite "Bilanga". 

Il s'est substitué aux services de l'État en percevant des taxes et en occasionnant la fraude douanière ainsi que la contrebande depuis quelques mois, d'après le gouvernement provincial du Haut-Katanga. 

De leur part, la hiérarchie du parti par le biais du secrétaire général Augustin Kabuya a rejeté les allégations selon lesquelles Isaac Tshiskawa serait responsable de l'UDPS dans cette partie du pays.

Cela a suscité la colère des militants de la base "Bilanga" du parti présidentiel qui ont manifesté lundi dernier pour réclamer la démission pure et simple de Kabuya pour "trahison". 

Merveil Molo