Affaire viol à Kisenso : Le TGI Kinshasa-Matete ordonne la disjonction des poursuites contre 2 de 8 accusés

Mardi 15 septembre 2020 - 17:57
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Le Tribunal de Grande Instance  Kinshasa-Matete  a ordonné  la disjonction des poursuites contre 2 de 8 présumés auteurs présentés et auditionnés ce mardi pour des actes de vol, viol et extorsion des biens au centre de Santé et Maternité Révolution dans la commune urbano-rurale de Kisenso à Kinshasa. 

D'après le juge-président, compte tenu de l'âge douteux de deux prévenus, son tribunal s'est vu de se  conformer
à la loi portant protection de l'enfant qui consacre qu' en cas des doutes, la présomption de la minorité prévaut. 

C'est ainsi, qu'ils vont être déférés devant le tribunal pour enfants,  leur juge naturel. 

Pour rappel, les 8 présumés sont poursuivis pour  viols qualifiés, associations des malfaiteurs et viol.

L'audience publique qui se tient au terrain Saint-Thomas à Kisenso a été également consacrée aux auditions des victimes, témoins et des présumés acteurs des infractions. 

Les victimes des vols et viols ont laissé entendre que l'un des malfrats était une ancienne sentinelle du centre qui a été licencié pour vol d'un lit. 

Les actes de vol, viol et extorsion au Centre de santé  Révolution de Kinseso, commune urbano-rurale se sont déroulés dans la nuit de jeudi à vendredi 11 septembre. 

D'après les témoignages, une soixantaine des "Kulunas" se sont introduits dans le centre de santé et Maternité Révolution. Ils ont menacé les personnels soignants  et les malades à l'aide des armes blanches : couteaux et machettes et ont emportés des matériels de laboratoire et de maternité. Deux infirmières victimes des violences sont prises en charge dans un autre établissement médical. 

Les éléments de la police ont été déployés sur le lieu et un comité de crise a été mis en place. Le nombre des personnes majoritairement masculin vont assurer un service minimum.

Ange Makadi Ngoy depuis Kisenso