Maître Didier Budimbu, autorité morale du parti politique Autre Vision du Congo (AVC) a communié avec la population de la commune urbano-rurale de Maluku en général et la base de sa formation politique en particulier, le samedi 19 septembre 2020 dans le cadre des festivités du 4ème anniversaire dudit parti.
Interrogé par la presse au sujet d'un prétendu retour au pouvoir de Joseph Kabila en 2023 comme l'annoncent certains collaborateurs de l'ancien président, Didier Budimbu a rappelé que seule la population a le pouvoir de faire de quelqu'un président de la République.
Par ailleurs, le vice-ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) a prévenu que Félix Tshisekedi sera candidat à la prochaine présidentielle et sera élu par le peuple qui "est avec lui".
"En 2023, le chef de l'État sera notre seul candidat. Seule la population peut décider qu'une personne prenne le pouvoir, et je pense que la population est avec le chef de l'État. Moi je ne commenterai pas les déclarations des autres membres du gouvernement. La seule chose que je peut dire est que le chef de l'État a droit à un second mandat et il va le faire. Ceux qui n'ont plus ce droit ne l'ont plus. Nous avons une Constitution qui est claire. Donc, on ne va pas inventer la roue. Les Congolais sont très avertis", a indiqué Didier Budimbu.
Pour l'autorité morale de l'AVC, le peuple Congolais voit les réalisations du chef de l'État. Il a affirmé, en outre, que la population a déjà compris que Félix Tshisekedi ne travaille que pour son bien.
"Le chef de l'État en arrivant a lancé la gratuité de l'enseignement qui a un impact économique énorme. Il y a des foyers qui ne savaient pas économiser qui le font maintenant parce qu'ils ne payent plus les frais de motivation, c'est quelque chose de grand, d'énorme. On a payé près de 132.638 enseignants Non Payés (NP ndlr) qui n'étaient pas payés depuis 2014. Ils ont quitté de 60$ à 330.000 FC. Ce sont des choses que le chef de l'État est en train de faire et les Congolais voient ça. Le Congolais n'est plus naïf, il sait voir que le chef de l'État ne veut que de son bien", a martelé Didier Budimbu.
Cependant, ce cadre de la coalition Cap pour le Changement (CACH) a appelé la population à donner du temps au chef de l'État de travailler car, dit-il, la RDC ne peut pas se reconstruire en 5 ans.
"Même le bon Dieu qui aurait pu créer le ciel et la terre en une seconde parce qu'il est omniprésent, omnipotent, mais ce Dieu là l'a fait en 6 jours et s'est reposé le 7ème jour. Alors nous devons donner au chef de l'État le temps de travailler et que l'on puisse l'accompagner dans sa vision qui ne vise que le bien du Congolais. Et je le redis encore, depuis que le chef de l'État est au pouvoir, il s'est même pas acheté un mètre carré de terre", a conclu Me Didier Budimbu.
En RDC, le débat est déjà lancé sur la prochaine élection présidentielle. Si pour les caciques du Front Commun pour le Congo (FCC), Joseph Kabila doit revenir aux affaires en 2023, ceux de Cap pour le Changement (CACH) persistent et signent que le président Tshisekedi briguera un second mandat.
Pendant ce temps, des voix ne cessent de se lever pour exiger des réformes électorales avant la tenue des élections générales en 2023. Une proposition de loi, modifiant et complétant la loi électorale, a d'ailleurs été déposée à l'Assemblée nationale par le Groupe de 13.
Jephté Kitsita