Dans une mise au point parvenue ce mardi 13 octobre 2020 à la rédaction de 7SUR7.CD, la présidence de la République dit avoir constaté qu'un communiqué de presse attribué à une cellule de communication du parlement circule dans les réseaux sociaux faisant état d'une réunion interinstitutionnelle qu'aurait présidée le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce mardi 14 octobre 2020.
Les services de communication de la présidence ont tenu ainsi à faire la mise au point ci-après :
1. Les présidents de deux chambres du parlement ont sollicité et obtenu du chef de l'État une audience. Il ne s'est pas agi d'une réunion interinstitutionnelle dont l'ordre du jour est fixé par le chef de l'État et détermine les participants et le format.
2. Les services de communication présidentielle n'ont pas accrédité des reporters extérieurs pour rendre compte d'une audience accordée par le chef de l'État.
3. Le communiqué diffusé au nom du parlement par une prétendue cellule de communication est un tract et, par conséquent, son contenu est nul et de nul effet.
Pour rappel, d'après le communiqué de presse attribué au service de communication du Parlement, le président Tshisekedi et les présidents du Sénat ainsi que de l'assemblée nationale ont axé leurs échanges sur la Cour Constitutionnelle et la prestation de serment des juges récemment nommés dans cette institution.
Sur ce point précis, d'après toujours ce communiqué, le Parlement a partagé sa perplexité et son interrogation sur la prestation de serment des membres récemment nommés, sur base de la loi organique N°13/026 du 15 Octobre 2013, portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, au regard de l’Ordonnance N° 16/070 du 22 Août 2016 portant dispositions relatives au statut particulier des membres de la Cour Constitutionnelle et à la controverse socio-politique qui s’en est suivie.
Ledit communiqué précise par ailleurs qu'au terme de cette rencontre, le Parlement a affirmé son attachement au respect des textes et par conséquent s’est engagé à poursuivre la réflexion dans l’optique de rechercher des solutions idoines et respectueuses de la Constitution du 18 février 2006, des lois et règlements nationaux pour la sauvegarde des acquis démocratiques nés de l’alternance politique historique de 2019.
Jephté Kitsita