En marge de la campagne des distributions gratuites des moustiquaires imprégnées dans les différentes zones de santé de la province du Kongo Central, certaines personnes ont ténues à dénoncer le monnayage de cet outil de lutte contre la malaria.
Cependant, dans la zone de Nzanza, l'on réfute catégoriquement ses allégations. D'après le directeur, chef de Zone de santé, des telles pratiques n'ont pas été signalées dans ce coin du Kongo central.
"Je n'ai pas cette information selon laquelle on a vendu les moustiquaires dans la zone de santé de Nzanza et je ne sais même pas comment on peut y arriver, parce que les équipes ont été bien suivies. Nous sommes dans les équipes avec les inspecteurs, les auditeurs, les agents de suivi venus du Fonds Mondial. Nous sommes avec les partenaires, nous sommes avec la division provinciale", affirme le docteur Ferdinand Pukuta.
Si à Nzanza, tout semble s'être bien passé, tel n'est peut être pas le cas dans la zone de santé de Matadi, où une dame qui a requis l'anonymat affirme s'être procurée ces moustiquaires imprégnées à 1.500 FC la pièce soit 75.000 FC pour 50 pièces que contient un sac entier alors que la vente est interdite.
Autre pratique dénoncée par une autre toujours couverte par l'anonymat, c'est le fait que ceux qui étaient en charge de cette opération de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées ne revenaient pas sur leur pas dès qu'ils passaient dans un quartier où les maisons étaient fermées, une situation qui met à mal l'atteinte des résultats dans la lutte contre la malaria via les moustiquaires imprégnées.
Votre rédaction a contacté, sans succès, le chef de zone de santé de Matadi pour de plus en plus précisions au sujet de ces accusations.
Commencée depuis le 28 décembre dans la zone de santé de Nzanza et le 30 décembre dans la zone de santé de Matadi, la campagne des distributions des moustiquaires imprégnées a pris 8 jours dans ce coin du pays et a bénéficié du financement de Sanru.
Elysée Odia