La Fédération des Entreprises du Congo (FEC), section du territoire et de la ville de Kabinda dit être consternée du fait que plus de 4 ans après la création des péages dans la province de Lomami rien n'a été réalisé.
Ces opérateurs qui étaient le vendredi 15 janvier 2021 à l’Assemblée provinciale et au gouvernorat de province, ont dit constater avec amertume l'augmentation du nombre des postes de péage sans tenir compte des principes.
« Les routes provinciales ainsi que les routes de desserte agricole qui demeure à la responsabilité du gouvernement provincial n’ont jamais connu le début d’un entretien ni réhabilitation au contraire le pont Lukashiyi sur l’axe Tshimpampa, le pont Luanyi sur l’axe Mani Ngievu Lulu, dégradé bientôt plus deux ans pas même un semblant de leur réhabilitation, le tronçon Kabinda-Kabonde demeure toujours un casse-tête », a dénoncé Jean Marie Kikangala Kibambe, président de la FEC à Kabinda.
Il a par ailleurs soutenu l’initiative entreprise par la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC), coordination provinciale de Lomami consistant à la cession de la gestion des péages des routes nationales N°1 (Mwene-ditu- Mbuji-Mayi) et sur la Nationale N°2 (Kabinda-Mbuji-Mayi) au FONER, en se basant sur le décret du premier ministre.
Dans la foulée, ces opérateurs économiques menacent de mener des actions de grande envergure si les routes d’intérêt provincial ne sont pas réhabilitées par l’exécutif de Lomami.
Il sied de rappeler que selon l'arrêté provincial publié le 22 décembre 2016, les postes de péage ont été créés dans le but de contribuer à la réhabilitation des routes en état de délabrement très avancé à partir des fonds qui proviennent des usagers de routes.
Socrate Tshimanga, à Lomami