Election de 2023 : AETA demande à l'Ass.Nat d'inviter la CENI défendre son rapport des scrutins de 2018

Samedi 6 mars 2021 - 17:38
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7SUR7

Au cours d'une interview accordée à 7SUR7.CD, ce vendredi 05 mars 2021, Gérard Bisambu, secrétaire exécutif de la plateforme Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées ( AETA), demande à  l'Assemblée nationale d'inviter la commission électorale nationale indépendante (CENI), au cours de la prochaine session parlementaire, pour défendre son rapport afin de lever les options sur le prochain processus électoral.

Cet expert des questions électorales trouve qu'il est important que la CENI puisse défendre son rapport devant la représentation nationale  pour qu'une option soit levée sur les prochaines échéances électorales.

«Il est tout à fait normal qu'après élection, qu'on fasse l'évaluation. Il faut que la CENI qui a présenté son rapport général puisse le défendre devant l'Assemblée nationale et que les options soient levées par rapport à l'avenir du prochain processus électoral. S'il y a des propositions sur la réforme électorale, il est important que l'Assemblée nationale, à l'issue des discussions, puisse lever l'option, à savoir si on va vers des réformes plus techniques qui permettraient qu'on puisse modifier l'arsenal juridique en matière électorale, ou aller vers des réformes qui seront planifiées et dont l'application sera progressive", a-t-il déclaré.

Pour ce qui concerne les élections de 2023, l'AETA invite les uns et les autres à s'abstenir de toute déclaration et discussion qui risquent de susciter la méfiance sur le processus électoral.

«Il est important qu'on ne puisse pas se plonger dans des discussions qui peuvent envenimer l'environnement électoral, parce que tout ce qui se produit comme tension et déclaration ont un impact sur le climat électoral. Ça va nous amener dans la méfiance électorale. Ce qui pousserait même ceux qui gérent les élections à gérer des conflits au détriment des élections elles-mêmes. Cela ne nous permettra pas d'avoir des élections crédibles et apaisées» a-t-il mis en garde.

Il sied de rappeler que la question de l'organisation des élections en 2023 suscite déjà des inquiétudes tant dans la classe politique congolaise que dans la société civile.  Dans une  récente déclaration,  les  évêques catholique ont insisté sur le respect du délai prévu par la Constitution. 

Roberto Tshahe