En marge du 61e anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC) célébré ce 30 juin 2021, Rabbi Ilwani, maire adjoint de Bandundu, estime que le social des congolais ne fait que régresser du jour le jour à cause de la politique qui prédomine sur tous les domaines de la vie sociale.
Il l'a fait savoir au cours d'une séance de réflexion organisée à Bandundu avec la notabilité de la ville sur la situation sociale de la population congolaise 61ans après l'accession du pays à la souveraineté.
"Plusieurs réalisations s'observent dans le sens des avancées significatives dans certains domaines bien que beaucoup reste encore à faire dans d'autres domaines notamment le social qui, 61ans après, ne fait que régresser à cause de la politique qui prédomine sur tous les autres domaines de la vie sociale", a-t-il fait savoir.
Il affirme que la situation des fonctionnaires de l'État qui ne sont plus en mesure de faire face aux besoins sociaux de base en est une preuve palpable.
"Si je vois l'évolution de notre pays de 60 à nos jours, la vie sociale régresse chaque jour. À titre illustratif, la situation d'un enseignant d'hier qui n'est plus la même que de celle de l'enseignant d'aujourd'hui. Le mangé n'était pas un problème, tout fonctionnaire était en mesure d'assurer la scolarité de ses enfants, nourrir son foyer et assurer le soin de santé de sa famille ce qui est difficile aujourd'hui suite à la politique qui influe négativement sur l'administration, même sur l'économie. D'où, le gouvernement doit prendre ses responsabilités dans l'amélioration de la situation", a conclu Rabbi Ilwani, un historien qui a vécu l'independance à l'âge de 5 ans.
Il en appelle à la responsabilité du gouvernement central mais aussi et surtout à la conscience collective des populations afin de dénoncer tous les antivaleurs et de n'accompagner que les bonnes idées afin de remédier à la situation.
Aucune manifestation en rapport avec cette fête n'est organisée à Bandundu par les politiques en raison de Covid-19 dont les mesures édictées par le chef de l'État doivent être respectées à la lettre.
Rolly Mukiaka, à Bandundu