L'atelier de formation des formateurs en gestion clinique des cas de violences basées sur le genre s'est clôturé dimanche 15 août 2021 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ces assises ont été organisées par le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) en collaboration avec le Programme national de santé de la reproduction.
Lors de la cérémonie de clôture, le docteur Pierre Shamwol a indiqué que l'UNFPA, à l'issue de cette formation, attend que ces professionnels de santé formés aident les autorités sanitaires, le ministère du genre et les différents partenaires à offrir une prise en charge de qualité aux cas de VBG, mais aussi à relayer la formation au niveau de leurs provinces.
"Le deuxième niveau qui est dans nos attentes, nous voulons maintenant que vous puissiez assurer aussi quand vous allez transmettre le savoir-faire. C'est-à-dire que vous allez avec ce que vous savez déjà, montrez à nos prestataires au niveau des provinces comment ils doivent prendre en charge les victimes des violences basées sur le genre. Je pense que vous-mêmes, avec ce que vous avez eu, vous allez être des modèles dans la manière dont vous allez transmettre ces connaissances à d'autres (prestataires ndlr)", a dit l'assistant du représentant-pays de l'UNFPA chargé des questions de santé de la reproduction.
Par ailleurs, il a réitéré l'engagement de l'UNFPA à accompagner le gouvernement de la République afin d'arriver à obtenir les 3 résultats transformateurs, à savoir : zéro cas de VBG, zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en santé de la reproduction, précisément dans la planification familiale.
La directrice du Programme national de santé de la reproduction a, pour sa part, félicité les participants à cet atelier pour leur investissement.
"Nous comptons sur vous pour relayer la formation que vous avez eue ici pour pouvoir continuer à la donner aux autres échelons que vous accompagnez. Vous êtes maintenant officiellement des formateurs provinciaux, il n'y a plus rien qui vous arrête", a déclaré Anne-Marie Tumba.
Pour rappel, 8 provinces ont participé à cet atelier de 6 jours, notamment celles de Kinshasa, de l'Ituri et du Kongo Central. La formation s'étendra, dans les prochains jours, sur d'autres provinces dans le but de garantir une bonne prise en charge des victimes des violences basées sur le genre.
Prince Mayiro