Les travaux de la commission paritaire gouvernement-ban syndical pour évaluer les revendications des enseignants dans l'accord de Bibwa ont démarré ce lundi 27 septembre 2021, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.
Ils ont été ouverts par le vice-premier ministre de la fonction publique, Jean-Pierre Lihau.
A en croire ce membre du gouvernement Sama Lukonde, le chef de l'État congolais Félix Antoine Tshisekedi veut à travers ces assises de 3 jours, redynamiser le secteur de l'enseignement et mettre les élèves et leurs enseignants dans de bonnes conditions.
"Nous devons agir tous ensemble pour non seulement essayer de redynamiser ce grand secteur de l'enseignement mais également, pour entreprendre à l'éveil, main dans la main, avec l'ambition légitime et non d'impossible de voir nos enfants ainsi que ceux qui ont la charge de leur transmettre le savoir être, placés dans les conditions acceptables et dignes", a-t-il déclaré.
De son côté, le ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique "EPST" a fait savoir que plusieurs avancées ont été enregistrées depuis son avènement à la tête dudit ministère.
Tony Mwana a évoqué entre autres la question du fichier de paie des enseignants, la prise en charge de toutes les nouvelles unités du maternelle, l'augmentation des frais de fonctionnement des écoles à hauteur de 20,5%, la mise à la retraite des enseignants dont l'âge varie entre 65 et 105 ans, la caisse de retraité et la prime de brousse.
Il sied de noter que le ministre d'État en charge du Budget et son vice, la ministre de travail et prévoyance sociale ainsi que la vice-ministre de l'EPST prennent également part à ces assises qui vont durer 3 jours, soit du 27 au 29 septembre prochain.
Jephte Kitsita