Moanda : La population alerte sur la progression des érosions côtières au village Nsiamfumu

Mercredi 6 octobre 2021 - 22:06
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La population de Moanda par l'entremise de ses autorités traditionnelles alerte sur la progression inquiétante des érosions causées par les vagues de l'océan Atlantique provoquant des falaises et la destruction des plusieurs habitations. 

En effet, chaque année la cité côtière de Moanda longue de 40 km perd au moins 3 mètres de ses terres, d'après les scientifiques, à cause de la pression des vagues de l'océan Atlantique.

L'on propose comme solution, de jeter des moellons pour diminuer la force des vagues.

"Il faut jeter les moellons pour diminuer la force des vagues. J'ai vu les murs tomber parce que ce n'était pas protégé. Ne pas jeter les feuilles dans l'océan parce que quand on jette les feuilles dans l'eau, on ne peut pas voir", a indiqué le chef du village Lombo Maswa dans une interview accordée à la presse le lundi 4 octobre 2021.

De son côté, le coordonnateur dudit projet André Mbombotchi a expliqué le bien-fondé des murs penchants, un peu plus résistants par rapport aux verticaux emportés par les eaux de l'océan.

"Quand l'eau était très loin, là on avait construit des belles maisons ici. La grande partie des maisons est partie dans les eaux. C'est comme ça que le ministère de l'environnement avait demandé un fonds. Le fonds qui a été octroyé par le Fonds Environnemental Mondial. Il fallait obligatoirement exécuter les travaux endurés. Donc, on a fait des murs", a-t-il fait savoir.

Rappelons que le projet "PANA Zone Côtière" a été lancé en 2015 par le gouvernement congolais évalué à 25 millions de dollars américains. 9 millions devraient provenir du gouvernement mais non- decaissés jusque-là.

Il consiste à renforcer la résilience des communautés de Moanda à l'érosion côtière. Plus de 10.000 personnes dans les sites de Moanda, Banana et Nsiamfumu etaient formées à des mesures de gestion des risques tels que le système d'alerte précoce, les infrastructures côtières, et les moyens de subsistance alternatifs.

Christel Insiwe