Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, confirme aux opérateurs pétroliers l’entrée en vigueur de la mesure relatve à l’nterdiction de transport des carburants dans les fûts et bidons d’une province à une autre dans la zone Ouest, où le programme de marquage moléculaire est déjà opérationnel à ce jour.
C'est ce qu'indique un document de la cellule de communication du ministère des Hydrocarbures parvenu ce mercredi 6 octobre 2021 à la Rédaction de 7SUR7.CD.
D'après la même source, le ministre Budimbu souligne que l’application de cette mesure se fera au cas par cas, suivant des critères qui seront incessamment indiqués dans une circulaire y afférente.
"La prolongation du moratoire, pour une durée de 6 mois, soit du 7 octobre 2021 au 7 avril 2022 en faveur des opérateurs œuvrant notamment dans les provinces situées dans les zones Sud et Est du pays, où le programme de marquage moléculaire des produits pétroliers n’est, d’une part, non encore opérationnel à ce jour, et d’autre part, où l’acheminement vers les points de consommation et de distribution des carburants par des camions citernes semblent très difficiles au regard notamment des voies d’accessibiité en présence", lit-on dans ce document.
En outre, Didier Budimbu annonce l’intensification du contrôle notamment par la Brigade nationale de la lutte contre la fraude et l’administration des Hydrocarbures, conformément aux dispositions de la législation y relatives en vue de la mise en application de toutes les mesures prises dans le cadre de l’assainissement du secteur aval pétrolier, suivant la lettre n° M-HYD/DMN/TDC/ant/760/CAB/MIN/2021 du 9 août 2021.
Pour rappel, la décision du ministre des Hydrocarbures fait suite à sa lettre du 3 septembre de l'année en cours, ayant trait à l'application de la mesure relative au
transport des carburants terrestres dans les fûts et bidons d’une province
à une autre.
A noter que ladite lette était, elle aussi, consécutive à la réunion de clarification à ce sujet que Didier Budimbu avait tenue dans son cabinet de travail à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, le 20 septembre dernier.
Jephté Kitsita