Nord-Ubangi : Début du rapatriement volontaire des réfugiés Centrafricains du camp Inke dans leur pays

Mercredi 17 novembre 2021 - 14:27
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L'opération du rapatriement volontaire des réfugiés Centrafricains du camp Inke, situé au territoire de Mobayi-Mbongo à une quarantaine de kilomètres de la ville de Gbadolite, chef-lieu du Nord-Ubangi a débuté le lundi 15 novembre dernier.

Cette opération de rapatriement volontaire initiée par le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) et les gouvernements aussi bien de la République démocratique du Congo que de la République Centrafricaine prévoit le retour « digne et sécurisé d'au moins 453 réfugiés Centrafricains du camp Inke » dans leur pays d'origine.

« Le rapatriement [de ces réfugiés Centrafricains, ndlr] est le couronnement des efforts de deux nations : la République démocratique du Congo et la République Centrafricaine dans le cadre de cette tripartite avec le UNHCR », a déclaré à la presse, la représentante du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) en République démocratique du Congo, Liz Ahua au terme de la cérémonie du lancement de cette opération de rapatriement volontaire de ces réfugiés Centrafricains déroulée à Gbadolite, précisément à l'aéroport international de Moanda où le premier convoi de ces réfugiés Centrafricains s'est envolé pour la Centrafrique.

La partie Congolaise a été représentée par Jean-Claude Molipe, vice-ministre à l’intérieur. Ce dernier s'est félicité de « la politique de bon voisinage » qui caractérise le 5e président Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce rapatriement volontaire, a-t-il dit, devra permettre aux familles centrafricaines qui ont trouvé refuge en République démocratique du Congo « de renter dignement dans leur pays  », la République Centrafricaine.

Pour rappel, ces réfugiés Centrafricains qui avaient trouvé refuge en République démocratique du Congo, précisément en province du Nord-Ubangi, entre 2012 et 2013 avaient fui les affrontements entre les Forces armées Centrafricaines (FACA) et les forces rebelles, notamment Seleka et Anti Balaka.

Ils sont contents de regagner leur pays à la faveur de cette opération de rapatriement volontaire.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena