RDC : Voici les 3 éléments qui ont favorisé la mobilisation record de 1,5 milliard $ des recettes par la DGI en avril

Lundi 2 mai 2022 - 18:59
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La Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé pour le seul mois d'avril, 3.123.319.980.688,92 CDF, soit 1,5 milliard des dollars américains, des recettes. L'information a été confirmée à la presse ce lundi 2 mai 2022 par Jean Muteba Kasendwe, chef de division communication et documentation à la DGI

S'exprimant devant la presse au nom du directeur général de la DGI, Barnabé Muakadi Muamba, le chargé de communication de cette régie financière a affirmé que cette mobilisation record est un évènement historique. 

"Cet événement, est un événement historique d'autant plus qu'au cours de cette échéance, la DGI a réalisé les recettes jamais réalisées dans l'histoire de cette administration des impôts qui se chiffrent à plus de 3.000 milliards CDF, soit l'équivalent de 1,5 milliard USD", a-t-il dit d'entrée de jeu.

Pour le chargé de communication de la DGI, ces recettes, qui représentent le triple de ce qui était réalisé en avril 2021, trouvent leur explication à 3 niveaux.

Le premier niveau c'est la vision du président de la République en matière de mobilisation durable des recettes fiscales.

"Il vous souviendra que dans tous les discours d'orientation prônés par le président de la République, il est revenu à plusieurs fois sur la question de la promotion du civisme fiscal en République démocratique du Congo ainsi que de la lutte contre la fraude fiscale ou toute forme d'évasion fiscale. C'est cet environnement fiscal dicté par la vision de son Excellence Monsieur le président de la République, qui est à la base des réalisations des recettes non seulement par la DGI mais également par les autres régies financières", a-t-il indiqué.

Dans la foulée, le chargé de communication de la DGI souligne qu'il ne faudrait pas se limiter à la vision du président Tshisekedi, étant donné qu'elle doit être concrétisée par les mesures gouvernementales. C'est ce qui constitue le deuxième niveau d'explication des recettes réalisées par la DGI en avril de cette année.

"À ce titre, le Gouvernement de la République a mis en place des mesures d'accompagnement des régies financières. La matérialisation de ces mesures d'accompagnement est faite au niveau du ministère des finances. Et son Excellence Monsieur le ministre des Finances Nicolas Kazadi a institué ce qu'on appelle le dialogue de gestion. Et ce dialogue de gestion repose sur les engagements que prennent les régies financières dans le cadre de contrat des performances", a-t-il renchéri. 

En outre, le chargé de communication de la DGI précise que cette politique initiée par Nicolas Kazadi, consiste à demander aux régies financières, principalement la DGI, de mettre en place une stratégie qui puisse permettre de concrétiser à la fois la vision du président de la République et les engagements pris par les régies, particulièrement la DGI, dans le cadre de la réalisation des recettes fiscales.

À l'en croire, l'orientation donnée par le ministre des Finances, spécialement pour la DGI, repose sur deux axes pour cette année 2022. Il s'agit de : 

- Consolider la tendance haussière des recettes ; 

- D'insister sur la numérisation et la digitalisation de toutes les procédures (déclaration et paiement de l'impôt) et en faire un suivi régulier.

Le 3ème niveau est le plan stratégique de réalisation des recettes mis en place par l'équipe dirigeante de la DGI, conduite par le directeur général Barnabé Muakadi. Selon le chargé de communication de la DGI, c'est ce plan stratégique qui est à la base de toutes les réalisations de ladite régie financière. 

"Dans ce plan de réalisation des recettes, la DGI a eu à retablir le bon fonctionnement de la TVA en restaurant la chaîne de sa collecte et en l'appliquant aux sociétés minières. Ça c'était la première action pour répondre utilement aux orientations données par le ministère des Finances. La deuxième action, c'est la réforme des régimes fiscaux référentiels ainsi que toutes les conventions ou les approbations, ou les accords qui prévoient des exonérations fiscales sauf dans le code actuellement en vigueur. Donc, on a dû travailler sur des exonérations qui n'étaient pas fondées sur les dispositions légales en vigueur. La troisième stratégie était de corriger les inégalités constatées dans le cadre de la perception de l'IPR entre le secteur privé et le secteur public", a-t-il martelé.

Pour rappel, la Direction Générale des Impôts a dépassé ses assignations de l'année 2021 en réalisant 130% des recettes mobilisées. 

Jephté Kitsita

 

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