Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a ouvert officiellement ce jeudi 26 mai 2022 à Kinshasa, les travaux de la 39ème session ordinaire du conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur et Universitaire (CAMES).
Tenant compte des axes prioritaires partagés entre différents pays du continent noir pour la réforme de l'enseignement supérieur, le chef du gouvernement a appelé, dans son speech, les participants à réfléchir sur la construction d'un système africain de l'enseignement supérieur et universitaire.
Dans cet ordre d'idées, il dit espérer que les résolutions de ces travaux constitueront une plus-value à la consolidation de la réforme adoptée et mise en œuvre en RDC et à porter toujours plus haut les couleurs de la formation tertiaire en Afrique.
Pour lui, ces options devront permettre au CAMES de continuer à jouer son rôle d’espace culturel d’intégration continentale, notamment en poursuivant l’harmonisation des programmes d’enseignement, la facilitation des mobilités des étudiants, enseignants et chercheurs ainsi que la reconnaissance de l’équivalence des diplômes, grades et titres.
« Notre pays entend tirer tout le bénéfice lié à ces différentes activités, mises en œuvre dans le cadre du CAMES », a-t-il souligné tout en annonçant, par ailleurs, que le Gouvernement congolais répondra désormais de manière idoine à ses obligations vis-à-vis du CAMES.
Dans sa prise de parole, le ministre congolais de l'ESU, Muhindo Nzangi Butondo, a sonné la mobilisation des parties prenantes pour l'essor des établissements de formation de l'Afrique sur l'échiquier mondial.
« C’est pour cela que nous attendons du CAMES qu’il accompagne les établissements des États-membres afin de les aider à accroître leurs performances en termes d’innovation et de créativité, de garantir leur visibilité, de les soutenir dans la compétitivité et d’y favoriser la mobilité. Et ce, aussi bien au niveau régional que mondial », a-t-il dit.
M. Nzangi a remercié le comité d'experts et les partenariats techniques et financiers du CAMES pour « l'important travail abattu qui a pour but de faciliter les échanges lors des travaux que les ministres
entament aujourd’hui ».
De son côté, le secrétaire intérimaire du CAMES, Abou Napon, est revenu sur la quintessence de ces assises.
« Le CAMES se trouve à un moment décisif de son histoire, plus de 50 ans après sa création à Niamey au Niger. Il doit constamment innover pour répondre aux défis de plus en plus de ses États membres, de favoriser le développement des synergies et partenariats avec les autres institutions à vocation similaire pour mieux impacter l'enseignement supérieur et la recherche dans notre espace », a-t-il déclaré.
Lancée ce jour, la 39è session ordinaire du conseil des ministres du CAMES prend fin ce vendredi. Il est prévu notamment la présentation du bilan des activités de 2021 du secrétariat général et l'élection du nouveau secrétaire général.
Merveil Molo