Les députés et combattants du parti présidentiel, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été appelés à se mettre autour d'une même table pour faire élire le président Félix Tshisekedi Tshilombo aux élections de 2023 en République démocratique du Congo.
Danny Kabongo, président de la jeunesse de l'UDPS, fédération de Lubumbashi, a fait cet appel à la presse locale ce jeudi 08 septembre 2022. C'est à l'issue de son audition de près de deux heures au parquet général du Haut-Katanga. Il a salué la justice congolaise qui montre que "la RDC est un pays des droits". Ce, après avoir aussi remercié le procureur général de cette instance judiciaire pour le travail abattu.
"Le problème était entre nous UDPS. Moi je ne suis ennemi de personne, ni ennemi des députés. Nous allons nous mettre avec eux sur une même table et c'est l'UDPS qui va gagner. Notre soucis c'est une majorité totale en 2023 et Félix Tshisekedi sera bel et bien élu président en 2023", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Il sied de noter que depuis trois semaines, il y a division au sein de la jeunesse de l'UDPS, fédération de Lubumbashi. Certains députés dont Michel Kabwe et Fabien Mutomb accuseraient Danny Kabongo de collaborer avec Dany Banza, ambassadeur itinérant du chef de l'État qui n'est pas membre de l'UDPS. Une situation qui a poussé certains cadres du parti présidentiel à Lubumbashi à nommer Patrick Kafwibi pour remplacer Danny Kabongo.
Quelques jours après, Danny Kabongo a été attaqué et tabassé par les hommes non autrement identifiés jusqu'à le blesser à la tête. Les accusant d'avoir envoyés ces hommes pour le frapper, une plainte contre Danny Kabongo a été déposée au parquet de grande instance de Lubumbashi par ces élus.
Après son audition, l'avocat de Danny Kabongo a affirmé qu'il s'agissait d'une question interne. Cette audition a été précédée par une marche des milliers de combattants de l'UDPS du siège de Ndjamena en passant par le gouvernorat du Haut-Katanga sur Kasavubu, puis la place de Poste jusqu'au parquet général du Haut-Katanga.
Patient Lukusa, à Lubumbashi