Le président du sénat Modeste Bahati Lukwebo s'en est pris vertement à certaines ONGs environnementalistes hostiles à l'exploitation de 27 blocs petroliers et 3 gaziers par la RDC ainsi qu’à la communauté internationale friande de fausses promesses et des discours creux sur la stabilisation du climat mondial.
C’était à l'occasion de la 42ème session de l'assemblée parlementaire paritaire des élus des États d'Afrique, des Caraïbes, du Pacifique et de l'Union Européenne, tenue à Maputo au Mozambique du 29 octobre au 02 novembre 2022.
Pour M. Bahati, pas question pour la RDC de renoncer aux blocs pétroliers et gaziers car exploitation ne rime pas forcément avec destruction de l’environnement.
"Pour les projets lancés pour l’exploitation soit du pétrole, soit du gaz, la RDC, sous le leadership du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi TSHILOMBO, va tenir compte de toutes les conditions requises. Encore que sur les 27 blocs pétroliers qui ont été lancés, 6 seulement se trouvent à proximité des forêts .Lorsque vous regardez scientifiquement, pour faire un puits de 100m2, on ne va pas procéder à la déforestation. Ce discours mis dans la bouche de certaines organisations fait croire que l’on veut détruire la forêt », a fustigé cet ancien ministre du plan.
Par ailleurs, il a déploré l'injustice dans la répartition des fonds devant contribuer à la stabilisation du climat dans le monde, que subit son pays. Malgré, le président de la chambre haute a rassuré sur le fait que la RDC ne va pas faillir à ses engagements sur la protection de l'environnement.
« Si on continue avec des paroles, des discours, de fausses promesses et de l’injustice dans la répartition des fonds devant contribuer à la stabilité du climat dans le monde, on risque d'en rester à des discours creux. c’est pour cette raison que nous disons clairement que, contrairement à ce qui était dit, la RDC respectera ses engagements en terme de l’environnement », a déclaré cet ancien ministre de l’économie.
Le président du Sénat a plaidé pour que les fonds promis arrivent aux populations qui vivent dans la forêt et de la forêt.
« L'engagement de la RDC va demeurer, et nous demandons qu’il y ait une répartition juste, que les fonds puissent arriver à nos peuples, pour que nos populations puissent cesser de recourir à la forêt pour l’énergie, pour leur survie. ça ne serait que justice », a-t-il conclu.
Christian Dimanyayi