Élections 2023 : La SYMOCEL appelle le gouvernement à restaurer la paix sur l’ensemble du pays pour permettre à tous les Congolais de voter

Jeudi 1 décembre 2022 - 16:49
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L'insécurité qui bat son plein dans certaines régions menace le caractère inclusif des joutes électorales prévues en 2023. Lors de derniers scrutins, les populations des territoires de Yumbi (Maï-Ndombe), Béni et Butembo, deux villes du Nord-Kivu, n'avaient pas pu exercer leur droit de vote pour l'élection présidentielle. 

Pour éviter cette récidive, la Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) a, dans une déclaration lue ce jeudi 1er décembre 2022 par son coordonnateur national, Me Patrick Ntambwe, appelé le gouvernement à tout mettre en œuvre pour restaurer la sécurité et la paix sur l'ensemble du territoire national afin de permettre à tous les citoyens congolais d'élire leurs dirigeants. 

Parmi les pistes de solution pour contourner le glissement, cette mission d'observation a recommandé à l'exécutif national de convenir d'un plan de décaissement avec la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et de le rendre public. 

La situation sécuritaire dans plusieurs coins de la RDC est alarmante. Dans l'Est du pays, les combats se poursuivent entre l'armée congolaise et les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda. Ceux-ci occupent certaines localités du Nord-Kivu. 

Des forces négatives opèrent également dans d'autres provinces à l'instar de l'Ituri. Des conflits communautaires ont émergé dans le Maï-Ndombe, le Kwilu et dans la périphérie de Kinshasa.

Cette insécurité grandissante a de lourdes conséquences sur le plan humain. Les Nations-Unies estiment à plus de 5,6 millions de déplacés internes en RDC. Ce qui en fait la plus grande population de déplacés internes du continent africain et l’une des plus importantes au monde.

Merveil Molo