Rencontre Tshisekedi et la jeunesse : « Nous lui avons demandé de créer les écoles de métiers pour réduire le chômage » (Patrick Eshiba du CNC de P. Muabilu) 

Jeudi 1 décembre 2022 - 20:18
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Le président de la République Félix Tshisekedi était face à la jeunesse congolaise le mercredi 30 novembre dernier au Palais du peuple. 

Au cours de cette rencontre, plusieurs jeunes congolais se sont exprimés pour dénoncer divers maux qui touchent le pays et proposer des pistes de solutions pour amener le pays sur la voie du développement. 

Patrick Eshiba, président de la ligue des jeunes du parti politique Congrès National Congolais (CNC), de Pius Muabilu, dit avoir proposé au président Tshisekedi, lors de cette rencontre, de créer des écoles de métiers pour réduire le taux de chômage de jeunes. 

« Premièrement, les sentiments que j'ai sont ceux de joie, c'est pour la toute première fois que je vois la jeunesse dans sa diversité abandonner ce qui les oppose, s'unir pour lancer un même son de cloche à notre père de la nation. Et j'ai vu la jeunesse s'exprimer librement et le Chef de l'État comme père de la nation a donné des réponses qu'il fallait et il a vraiment rencontrer les besoins de la jeunesse », a-t-il déclaré. 

Et d'ajouter : « Nous y avons aussi intervenus en proposant la création des écoles de métiers, avec cette gratuité de l'enseignement qui est déjà effective et avec une réussite totale. Les jeunes auront une éducation de base, mais tout le monde n'a pas la possibilité d'aller à l'université et tous n'avons pas le même moyen pour affronter les universités de la République. Voilà pourquoi nous avons proposé la création des écoles de métiers pour essayer d'occuper cette jeunesse qui se tourne vers la politique qui ressort comme un gagne pain ».

Après les réponses données par Félix Tshisekedi, Patrick Eshiba dit être confiant, et croit à la réalisation de toutes les promesses faites car, estime-t-il, la jeunesse est la force du développement du pays. D'où, il faut donc bien l'occuper, l'encadrer, l'informer et la responsabiliser. 

Christian Dimanyayi