Les chefs de travaux et les assistants de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) étaient réunis en assemblée générale extraordinaire le mardi 21 février 2023. L’évaluation de l’accord signé à Bibwa, une banlieue de Kinshasa, en mars 2022 entre leur banc syndical et le gouvernement était le point principal à l’ordre du jour.
Il est ressorti de cette évaluation que le gouvernement a respecté aucun point majeur de cet accord. Raison pour laquelle, ils ont de nouveau décrété un mouvement de grève pour pousser le gouvernement à améliorer leurs conditions de vie.
« Nous avons réuni les membres en assemblée générale extraordinaire pour évaluer l’avancement de l’exécution des promesses du gouvernement en ce qui concerne le protocole d’accord signé en mars 2022 à Bibwa. Après évaluation, il est ressorti que le gouvernement a, une fois de plus, brillé par le non-respect de ses engagements », a déclaré à l’issue de cette assemblée générale Joseph Lukadi, président de l’association des cadres scientifiques de l’UPN.
Et d’ajouter : « Partant de ce non-respect, les membres réunis en assemblée générale extraordinaire ont décidé à l’unanimité de reprendre leur mouvement de grève à dater de ce jour pour l’année académique 2022-2023 ».
Dans cet accord négocié à Bibwa, le gouvernement avait consenti, entre autres, d’entamer la mécanisation de nouvelles unités à partir de janvier 2023, d’appliquer la nouvelle grille barémique qui multiple par deux la prime de chaque cadre scientifique et de leur allouer une prime de recherche.
Pour rappel, les professeurs de l’UPN sont également en grève « sèche » depuis le 15 février. Leurs revendications et celles de leurs collaborateurs (chefs de travaux et assistants) sont presque similaires.
Bienfait Luganywa