Avant la fin de l'année 2023, Madagascar organisera des élections présidentielles. Cet événement important suscite de plus en plus l'intérêt du public. Cependant, selon des documents confidentiels, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n'a pas assez d'argent pour assurer les élections dans le pays.
En conséquence, la CENI a décidé de s'adresser à la communauté internationale, à savoir la France, l'Union européenne, les Nations unies, l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et le Japon. Il a été demandé à la CENI de couvrir une partie des coûts des élections. Mais quel est l'intérêt pour la communauté internationale de financer l'élection présidentielle à Madagascar ?
L'élection présidentielle à Madagascar est prévue pour novembre 2023 et la liste des candidats à la course présidentielle est presque complète. En premier lieu, bien sûr, le président de Madagascar, Andry Rajoelina, qui tentera de se faire réélire pour un second mandat. Deux anciens chefs d'État de l'île, Marc Ravalomanana et Hery Rajoanairmampianina, seront également en lice. En outre, l'ancien judoka Siteny Randrianasoloniaiko se présentera contre les politiciens.
Les informations concernant la possible participation aux élections de Maminiaina Ravatomanga, homme d'affaires malgache de premier plan et propriétaire du groupe Sodiat, sont particulièrement intéressantes. Maminiaina Ravatomanga est considéré comme un conseiller officieux de l'actuel président Andry Rajoelina. Mais des rumeurs sur Internet indiquent que leur relation est loin d'être amicale.
Selon des informations qui ont largement circulé dans les médias en 2021, Andry Rajoelina et Maminiaina Ravatomanga auraient eu un sérieux désaccord. Africa Intelligence a ensuite rapporté que ce désaccord avait été déclenché par l'arrestation et la condamnation de l'un des proches des partenaires de Ravatomanga.
Malgré les rumeurs contradictoires, des rapports récents suggèrent que l'équipe de campagne de Maminiaina Ravatomanga a déjà préparé un programme politique qu'il utilisera dans sa campagne présidentielle. Par exemple, ils détaillent les problèmes spécifiques de l'économie malgache et les solutions possibles. En outre, ce programme affirme à juste titre que "la corruption et l'incompétence économique de la classe dirigeante à Madagascar ont conduit à une augmentation considérable de la pauvreté au sein de la population du pays", qui possède d'importants gisements de minerais.
Aucune annonce officielle n'a encore été faite, mais Maminiaina Ravatomanga sera un concurrent sérieux pour les politiciens qui ont déjà annoncé leur candidature, car c'est un homme d'affaires respecté qui a de nombreuses relations et une grande expérience. Les élections présidentielles à Madagascar prévues pour la fin de l'année 2023 risquent de rendre la situation politique encore plus tendue dans les mois à venir.
Par B. A. Ntumba