Un nouveau regroupement politique a vu le jour en République démocratique du Congo. Il s'agit du Réveil Populaire (REPOP) lancé, le dimanche 11 juin dernier, à Kinshasa.
Son président et autorité morale, Claude Ibalanky Ekolomba, a laissé entendre que le REPOP se veut une organisation regroupant plusieurs partis politiques et personnalités indépendantes qui fédèrent leurs forces afin de mieux collaborer pour conquérir, exercer et concevoir le pouvoir politique ensemble.
Il est composé actuellement, a-t-il précisé, de 4 partis politiques, à savoir : Cause Commune (CC), Alliance pour un Congo Nouveau (APCN), Union populaire Républicaine (UPRe) et Les Congolais (LC).
« C’est dans cette optique que le regroupement politique Réveil populaire exprime ce jour, par devant vous, l’expression forte de son engagement politique dans la dynamique du changement pour la mise en place d’un nouveau système politique prôné par le chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant la bonne gouvernance, la réduction de la pauvreté et le développement durable », a déclaré Claude Ibalanky.
L'objectif, selon lui, c'est aussi de constituer, conformément à la loi, une force politique et sociétale capable de permettre au groupe de parvenir à une victoire électorale, en vue d'une majorité pure et cohérente dans les différents scrutins. Il a souligné que le REPOP est déterminé à accorder un second mandat au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la prochaine présidentielle.
« Tout ceci, aux côtés du président de la République, chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est et demeure notre seul Joker à la Présidence de la République. Lui à qui nous sommes déterminés à accorder un second mandat avec une majorité confortable pour une exécution sereine de son programme soutenu et implémenté par les acteurs de notre regroupement politique, le REPOP », a renchéri le président du REPOP.
Pour rappel, Claude Ibalanky Ekolomba est, depuis mai de l'année en cours, ambassadeur itinérant du chef de l'État. Bien avant, il exerçait les fonctions de coordonnateur du Mécanisme de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba. Cet originaire de la province du Kwilu était aussi conseiller spécial de Félix Tshisekedi alors président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Prince Mayiro