Lors du briefing presse du mardi 04 juillet 2023, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, est revenu sur le nouveau rapport des experts des Nations-Unies sur le soutien du Rwanda au M23 qui occupe des entités dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Pour le porte-parole du gouvernement, le moment est venu pour que les sanctions promises par plusieurs pays, produisent des effets.
"Cette fois-ci vous avez vu qu'il avait des noms des officiers qui opèrent dans l'Est du pays mais aussi les massacres tels qu'ils ont été créés. Vous avez suivi, il y a quelques semaines, le rapport qui a été fait dans ce sens (...) Pour nous, la République démocratique du Congo, nous pensons que le moment est venu, parce que nous avions reçu ici des hôtes de marque de plusieurs pays qui ont promis des sanctions, nous pensons que le moment est arrivé pour que ces sanctions puissent produire leurs effets parce-qu'on ne peut pas penser restaurer la paix dans cette partie de la République démocratique du Congo sans la justice", a déclaré ce membre du gouvernement Sama.
Le rapport final des experts de l'ONU, présenté au mois de juin dernier, au Conseil de sécurité des Nations-Unies a épinglé de nouveau le soutien du Rwanda au M23.
Dans ce rapport, les experts onusiens affirment avoir collecté des éléments supplémentaires sur l'implication de l'armée rwandaise dans la province du Nord-Kivu. Ils citent notamment, James Kabarebe, conseiller en charge de sécurité du président Paul Kagame, comme celui qui a monté les opérations militaires rwandaises menées dans l'Est de la RDC.
Selon ces experts, des entretiens, des photos ou des images aériennes confirment la présence des soldats portant l'uniforme rwandaise entre novembre et mars dans les territoires du Rutshuru, du Masisi et du Nyiragongo, des territoires du Nord-Kivu.
Prince Mayiro