L'organisation internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a, au cours d'un café de presse tenu ce mercredi 19 juillet 2023 à Kindu, annoncé à plus de 70% le niveau d'exécution du projet sur la prise en charge médicale et l'appui psychologique des survivants de violences sexuelles.
Selon Ulrich Crépin Nanfeibona, chef de mission adjoint de MSF-RDC, ce projet qui a démarré depuis 2019 est axé sur le niveau communautaire, niveau des aires de santé et au niveau de l'hôpital de Salamabila, dans le territoire de Kabambare.
"Nos activités sont axées principalement sur l'appui aux structures de santé à différents niveaux. D'abord au niveau communautaire, avec la population, nous avons mis en place le paquet de soins pour réduire le taux de mortalité pour les maladies qui tuent le plus comme le paludisme, la diarrhée; nous avons aussi des appuis au niveau des aires de santé, c'est-à-dire les centres de santé que nous appuyons, des postes de santé et on appuie aussi au niveau secondaire, l'hôpital même de Salamabila qui reçoit tous les malades qui viennent de toute la zone de santé de Salamabila", a dit le chef de mission adjoint.
Pour lui, les indicateurs sont prometteurs et le projet est dans une bonne progression, car dit-il, son objectif était notamment de réduire la mortalité et de faciliter l'accès aux soins de santé.
"Nous sommes sur la bonne ligne. En terme de pourcentage, je vous direz que les objectifs que nous nous sommes fixés depuis le début du projet en 2019 à ce jour, on peut évaluer ce projet à plus de 70 %", a-t-il fait savoir.
En effet, ce projet prend notamment en charge les soins de santé primaires pour les enfants de moins de 5 ans et des enfants de moins de 15 ans, les femmes enceintes ainsi que les survivants des violences sexuelles.
Pour rappel, la première intervention de MSF au Maniema remonte en 2006 à Lubutu. Toutefois, après son départ, les acquis de ses projets ne sont toujours pas capitalisés.
Morisho Tambwe à Kindu