Le nouveau commandant de la Police du Haut-Katanga à ses troupes : "Nous sommes apolitiques mais nous suivons comment la politique évolue"

Samedi 2 septembre 2023 - 09:55
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Photo 7SUR7.CD
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Dieudonné Odimba Okito, commandant de la Police nationale congolaise dans le Haut-Katanga. Ph. Patient Lukusa

Le commissaire divisionnaire adjoint Dieudonné Odimba Okito, commandant de la Police nationale congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga a fait un rappel à l'ordre à ses troupes qui assurent la garde de certaines autorités qu'ils sont toutes apolitiques mais suivent de près l'évolution de la politique en République démocratique du Congo.

Au cours de sa toute première parade présidée le vendredi 1er septembre 2023 à Lubumbashi, le général Dieudonné Odimba a appelé tous les éléments de la PNC à la discipline et au respect des instructions de la hiérarchie pour bien assurer la sécurité de la population et ses biens.

"Nous sommes dans une période préélectorale. Vous les policiers, commandants, nous, notre travail est de protéger tout le monde. La sécurité n'est pas individuelle, la sécurité est collective. Faites attention de ne pas être derrière les politiciens et il est interdit au policier de faire la politique. Nous sommes apolitiques mais nous suivons comment la politique évolue. Les élections sont en train de venir et nous avons au pays deux grandes villes : Kinshasa et Lubumbashi. Donc attendez vous à faire un grand travail d'ici trois mois dans le but de sécuriser les élections comme l'a dit le chef de l'État", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

C'est la première parade présidée par le général Dieudonné Odimba depuis sa prise de l'étendard de commandement de la Police, le 10 août dernier, dans le Haut-Katanga. Ce dernier a aussi demandé à la population de collaborer avec les éléments de la Police nationale Congolaise pour lutter contre le banditisme urbain qui refait surface et aux officiers venus de tous les six territoires du Haut-Katanga à l'obéissance des autorités civiles et à lutter contre l'insécurité.

Patient Lukusa, à Lubumbashi