L’inspecteur général des finances, chef des services, de l’IGF Jules Alingete, en compagnie d’une délégation de cet établissement public, séjourne depuis dimanche 17 septembre 2023 au Grand-Katanga.
À cette occasion, une conférence débat a été organisée dans la ville de Lubumbashi, laquelle a eu pour thème : « Le défi des contrôles des finances publiques en RDC ».
Au cours de cette rencontre qui a réuni diverses personnalités du pays, le barreau de la province du Haut-Katanga « conscient » du rôle que doivent jouer les femmes et hommes de droit dans la promotion des bonnes valeurs en finances publiques, rapporte une dépêche de la cellule de communication de l’IGF parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce lundi 18 septembre, s’est associé à l’IGF pour une implication des avocats du barreau de Lubumbashi dans l’implémentation de la bonne gouvernance.
« Le bâtonnier du Barreau du Haut-Katanga s’est félicité de la tenue de cette rencontre tout en invitant les participants à une appropriation du contenu des échanges lors de ces assises », indique la dépêche de l’IGF.
La même source rapporte que pour sa part, en tant que « principal intervenant », l’inspecteur général chef de service a développé sa présentation autour de 7 points dont : l’état des lieux des finances publiques congolaises, les défis du contrôle des finances publiques ainsi que les résultats obtenus.
Faisant l’état des lieux des finances publiques congolaises, Jules Alingete, indique-t-elle, a dénoncé « l’incivisme fiscal qui caractérisait les opérateurs économiques et autres intervenants du secteur qui avaient tendance à tout faire pour se soustraire à l’impôt ».
Sur le chapitre des défis du contrôle, le patron de l’IGF a noté, prenant pour exemple le gendarme des finances publiques, l’existence d’une volonté politique sans faille, condition qui devait conduire vers une vraie lutte contre les réseaux mafieux.
Dans son intervention, l’inspecteur général chef des services de l’IGF est aussi revenu sur les résultats obtenus grâce à la lutte menée par ce rattaché à la présidence.
« Il convient de relever, à ce stade, l’amélioration significative de la qualité de la dépense, l’accroissement du budget de l’Etat 2021, 2022 et 2023, la restauration de la bonne gouvernance par la présence permanente du gendarme financier à côté du gestionnaire sans oublier la stabilité de la trésorerie positive de l’Etat congolais », lit-on dans la dépêche.
À en croire notre source, la présence de l’IGF à Lubumbashi s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, qui a montré sa « ferme » détermination de bannir les anti-valeurs dans la gestion publique. Elle dénote aussi de l’engagement de l’inspecteur général chef des services de l’IGF, à implémenter la bonne gouvernance au niveau des institutions tant nationales que provinciales.
Jephté Kitsita