Au cours d'une séance plénière organisée ce mardi 24 octobre 2023, les députés nationaux ont adopté le rapport présenté par la commission Économie et Finances (ECOFIN) de l'Assemblée nationale, sur le projet de loi de finances exercice 2024.
Dans son rapport, la commission ECOFIN a, après examen approfondi, retouché les recettes du budget général de l'an 2024 à 36.470 milliards de francs Congolais avec un accroissement 20,4% par rapport à 2023.
Pour mieux appréhender les prévisions des recettes, la commission ECOFIN a analysé de fond en comble, les prévisions des recettes telles que projetées dans le projet de loi de finances 2024, ainsi que les moyens que le gouvernement s'est assigné pour y parvenir.
Les prévisions des recettes du budget du pouvoir central pour l'exercice 2024 sont de l'ordre de 40.463.584.387.369 FC contre 32.456.782.809.392 FC en 2023, soit un accroissement nominal de 24.7%. Elles sont réparties comme suit :
- Budget général : 36.470 milliards de FC dégagent un accroissement 20,4% par rapport à leur niveau de 2023 chiffré à 30.300 milliards de FC ;
- Budgets annexes : 705 milliards de FC, représentant un accroissement de 30,2% par rapport à leur niveau de la loi de finances 2023 chiffré à 542 milliards de FC ;
- Comptes spéciaux : 3.289 milliards de FC, soit un taux d'accroissement de 10,3% par rapport à leur niveau du budget 2023 chiffré à 1.615 milliard de FC.
Les recettes du budget général 2024 comprennent les recettes internes de 24.550 milliards de FC, représentant 67% du budget général, les recettes extérieures de 11.920 milliards de FC, représentant 32,7%.
Il faut noter que les recettes internes sont constituées de recettes courantes qui se situent à 23.668 milliards de FC et de recettes exceptionnelles chiffrées à 881 milliards de FC au titre d'obligations du trésor.
Pour ce qui est des prévisions de dépenses pour l'exercice 2024, la commission ECOFIN a procédé à l'examen des allocations des crédits budgétaires de l'exercice 2024 par nature, par axe, par programme, en tenant compte de l'évolution de l'exécution des dépenses de l'État du 1er janvier au 30 juin 2023 et des priorités des politiques définies par le gouvernement.
Elle précise également que l'analyse détaillée des prévisions a porté sur :
- Les dépenses de la dette publique et des frais financiers ;
- Les dépenses du personnel (rémunérations) ;
- Les dépenses des biens et matériels ;
- Les dépenses de transferts et subventions ;
- Les dépenses d'investissement.
Ce rapport a été adopté inglobo est envoyé au Sénat pour une seconde lecture.
Roberto Tshahe