Des organisations non gouvernementales des droits humains dont l'Institut de recherche en droits humains (IRDH) et l'Humanisme et des humains (HDH) basées dans la ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, ont rencontré, le mercredi 15 novembre 2023, le commandant de la 2ieme zone de défense des Forces armées de la République démocratique du Congo "FARDC" dans le but de savoir quelles sont les mesures prises pour sécuriser les victimes des conflits communautaires survenus dans la province voisine du Haut-Lomami.
Reçus par le lieutenant-général Masunzu Pacifique, commandant de la deuxième zone de défense des FARDC qui gère le grand Katanga, les représentants de ces ONG ont salué, après explications, le travail des FARDC pour le rétablissement de la paix dans le territoire de Malemba Nkulu.
Selon Maître Hubert Tshiswaka de l'IRDH qui s'est confié à la presse à la sortie de l'audience, le commandant des FARDC dans cette région les a rassurés que les activités quotidiennes ont déjà repris grâce au renforcement des unités dans cette contrée. Une satisfaction pour ces organisations non gouvernementales.
"Il y a eu des images dans les réseaux sociaux où on a vu particulièrement l'image choquante de cette femme qui a été dénudée et violée en public. Nous sommes très surpris de savoir que les FARDC avaient déjà pris des précautions déjà dès le premier jour quand les images ont commencé à circuler. Ils ont renforcé les unités sur place, ils ont instruit les militaires qui étaient sur place de renforcer la police qui était débordée, ils ont calmé la situation et il y a même d'autres unités qui sont arrivées sur place apparemment les gens sont rentrés dans la situation normale. Il nous a surpris de savoir qu'il est en contact avec les gens qui sont dans l'administration du territoire localement et même les civils ont témoigné que la majorité sont originaires du Kasaï, ils sont déjà rentrés dans leurs activités ordinaires. En tout cas, pour les FARDC à ce niveau, c'est la première fois que les ONG de droits de l'homme puissent donner un coup de chapeau à l'armée", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Il est à rappeler qu'au moins 4 personnes sont décédées lors des violences intercommunautaires survenues après le meutre d'un motard par des bandits non identifiés et qualifiés de ressortissants du Kasaï. Une délégation composée des FARDC, la police et la justice a été dépêchée dans le territoire de Malemba, selon un télégramme du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur, ceci dans le but d'arrêter tous les commanditaires de ces actes.
Patient Lukusa, à Lubumbashi