Il s'est tenu à Kinshasa, le vendredi 15 décembre 2023, la 6è réunion du comité de pilotage du programme JAD (Justice, Autonomisation et Dignité des femmes et des filles en République Démocratique du Congo).
Au cours de cette réunion qui précède la clôture de ce programme de 5 ans prévue pour le 31 décembre prochain, les participants ont validé les résultats obtenus durant sa mise en œuvre en cette période dans 5 provinces de la RDC à savoir : le Nord et Sud Kivu, l'Ituri, le Kasaï-Central et Kinshasa.
A en croire la coordonnatrice du programme JAD Sabine Woube, les résultats obtenus sont plus que satisfaisants même si le travail à réaliser sur terrain reste énorme.
« Le projet JAD a atteint ses objectifs parce que jusque-là, le projet de pilotage vient d'adopter les résultats produits par le projet JAD. Mais il faudrait se dire en matière des violences basées sur le Genre, on aura beau à avoir de beaux résultats de mise en oeuvre mais toujours est-il que le travail sur terrain reste encore grand », a-t-elle expliqué.
Et de poursuivre : « Nous sommes arrivés à un niveau assez élevé par rapport à la réinsertion socioéconomique. Par exemple, nous sommes arrivés à un niveau de 120% de taux de performance médical également sur 10.000 prises en charge prévues. Nous sommes arrivés à plus de 14.000 prises en charge des survivantes que ce soit sur le plan psychosocial. Il y avait des nombres autour de 14.000 survivantes qui ont été accompagnées, qui ont été déchargées et qui aujourd'hui ont été réinsérees et continuent d'avoir une autonomisation dans la communauté ».
Pour contribuer à réduire les cas des VBG en RDC, le comité de pilotage du JAD entend prolonger la période pour sa mise en oeuvre, et élargir ledit projet dans d'autres provinces du pays.
Il sied de noter que JAD est un programme conjoint du ministère des affaires mondiales du Canada, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), et le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'homme (BCNUDH).
Il a été lancé en 2018 pour contribuer à la réduction des VBG à travers l'adoption d'attitudes et normes socioculturelles respectant l'égalité des sexes, le renforcement du pouvoir et de la résilience des survivant.e.s à travers une prise en charge holistique et le renforcement de la coordination au niveau national dans une perspective d'appropriation nationale.
Christel Insiwe