Les pays membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se réuniront le samedi 23 mars prochain à Lusaka, en Zambie, pour aborder la question sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo et au nord du Mozambique.
Les 2 Etats secoués par des groupes armés et d'actions terroristes ont recouru aux troupes de l'organisation pour imposer la sécurité sur leurs territoires respectifs. Au cours de ce sommet de la Troïka, la SADC envisage ainsi de faire une évaluation mi-parcours de ces opérations militaires.
"Le sommet discutera de la situation sécuritaire dans la région de la SADC en mettant l'accent sur la situation dans la partie orientale de la RDC et de Cabo Delgado, au nord du Mozambique. Le sommet recevra une mise à jour sur les progrès des missions de la SADC, à savoir la SAMIRDC et la SAMIM qui ont été déployées pour aider les gouvernements de la RDC et du Mozambique à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité afin d'ouvrir la voie au développement durable", mentionne un communiqué publié sur le site de la SADC.
Certains officiels congolais dont Mbusa Nyamwisi, ministre de l'intégration régionale, séjournent déjà à Lusaka en prélude de ce sommet qui sera présidé par le président zambien Hakainde Hichelema, président en exercice de l'organisation.
Ce jeudi 21 mars, une réunion extraordinaire du sous-comité interétatique de défense et de sécurité a précédé. Puis, ce vendredi 22 mars, il est prévu une réunion extraordinaire du comité ministériel de l'Organe et de hauts fonctionnaires.
Rappelons-le, les troupes de la SADC sont en déploiement en République démocratique du Congo depuis mi-décembre dernier. Jusqu'ici, seuls 3 pays (Afrique du Sud, Malawi et Tanzanie) sont contributeurs de la SAMIRDC.
Cette force est au Congo en remplacement de celle de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) pour aider Kinshasa a se débarrasser des groupes armés, principalement le M23 qui a conquis des pans entiers du territoire congolais dans le Nord-Kivu.
Isaac Kisatiro