Dans la province du Sankuru, le Programme de développement local des 145 Territoires (PDL-145T) suscite à la fois l'espoir et l'inquiétude parmi la population locale.
Lancé il y a plus d'un an, ce projet ambitieux vise à transformer les conditions de vie dans les zones rurales, mais dans un contexte où d'autres provinces voient déjà fleurir de nouvelles infrastructures telles que des écoles et des centres de santé, le Sankuru semble toujours en attente de voir les fruits de ce programme tant attendu.
La société civile locale exprime son inquiétude face à cette situation. Malgré les efforts déployés et les plaidoyers auprès des autorités du Programme de Nations-Unies pour le développement (PNUD), aucun ouvrage n'a encore été inauguré dans les six territoires de la province : Lodja, Katako Kombe, Lomela, Lubefu, Lusambo Territoire et Kole.
André Onema Djongekama, président de la société civile rénovée du Sankuru, souligne avec préoccupation que même certains sites ciblés n'ont même pas encore vu le début des travaux.
“Plusieurs sites ciblés non jamais connus le démarrage des travaux malgré nos plaidoyer et nos contact auprès des autorités du programme PNUD, ce qui fait qu'un pourcentage faible est observé dans les 6 territoires de la province”, fait-il savoir à 7SUR7.CD, au cours d'un entretien exploité ce vendredi 29 mars 2024.
Face à cette impasse, la société civile rénovée appelle à l'implication des autorités à tous les niveaux et exhorte les entreprises chargées des travaux à respecter les délais de construction. De plus, elle souligne l'importance de la participation des communautés locales, conformément à l'esprit du programme.
Du côté du PNUD, maître d'ouvrage délégué de ce projet dans cette province, on assure que malgré les retards, les travaux avancent dans certains sites et que les premières infrastructures seront bientôt inaugurées.
Le Programme de développement local de 145 territoires est bien plus qu'une initiative gouvernementale. C'est une lueur d'espoir pour les populations rurales, une promesse de meilleures conditions de vie et de développement durable.
Alain Saveur Makoba