Les cas de violations et atteintes des droits humains ont continué de grimper en RDC cette année à cause notamment de l'activisme des groupes armés et de certains agents de l' État, selon un communiqué de presse du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l'homme ( BCNUDH) du mois de février 2024.
Le BCNUDH a documenté durant ce mois de février 378 cas de violations et atteintes aux droits humains impliquant 1074 victimes, sur toute l'étendue du territoire Congolais. Ces chiffres représentent une augmentation de 14% comparés au mois précédent.
" En février 2024, le BCNUDH a documenté 378 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo avec 1.074 victimes (722 hommes, 222 femmes, 78 enfants et 52 individus de genre et âge inconnus), ce qui représente une augmentation de 2% en termes de violations et atteintes mais une augmentation de 14% en termes de victimes par rapport au mois précédent. A l’instar des périodes précédentes, des membres des groupes armés ont été responsables de la majorité des atteintes documentées dans le pays avec 244 atteintes (65% du total des violations et atteintes) et 124 pour les agents de l’Etat (33%), suivi par cinq violations et atteintes commises conjointement par les agents de l’Etat et les groupes armés (1%) et cinq cas commis par des civils armés (1%)", lit-on dans ce communiqué.
Par ailleurs, 14 violations et atteintes des droits de l'homme liées à l'espace démocratique ont également été documentés par cette même structure onusienne, faisant état 101 victimes (89 hommes, 11 femmes et un enfant).
Ce chiffre constitue une diminution du nombre de cas par rapport à celles documentées au cours du mois de janvier 2024 (29 violations).
" Mais ( ça reste quand-même , ndlr) une augmentation par rapport au nombre de victimes (60 victimes). Toutes ces violations documentées au mois de février ont été commises par les agents de l’État", précise le communiqué.
Il faut rappeler que les droits humains sont d'abord le droit à la vie, à la dignité et à la liberté. Les droits humains sont inaliénables de tous les êtres humains, sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité, d'origine ethnique, de langue, de religion ou de toute autre situation.
MD