Revue à mi-parcours : Le Projet Multisectoriel de Nutrition et de Santé salue les avancées enregistrées dans le cadre de l'exécution des activités

Jeudi 13 juin 2024 - 10:16
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Les différentes parties prenantes au projet multisectoriel de nutrition et de santé (PMNS) du gouvernement en RDC prennent part  à la revue à mi-parcours, lancée le 6  juin dernier et dont la clôture intervient ce jeudi 13 juin 2024 à Kinshasa, pour évaluer les progrès accomplis après 3 ans de mise en œuvre, soit de 2021 à 2024.

Débutées dans 6  des 26 provinces de la République Démocratique du Congo (RDC), les interventions du projet se sont étendues au cours du premier trimestre de l'année 2024, dans 7 autres provinces subventionnées par le PDSS pour appuyer la couverture sanitaire universelle.

Pour le docteur Michel Muvudi, partenaire de la Banque mondiale, ces assises d'une importance capitale permettront à chaque partie prenante de rendre compte de ce qu'elle a fait sur le terrain.

« Nous avons été très claires avec toutes les parties prenantes. La première chose que nous avons dite effectivement, c'est que le choix des prestataires de terrain, c'était en fonction de leur expertise. Donc, il n'y a pas d'excuse. Nous allons profiter de cet exercice de revue à mi-parcours de redevabilité pour formuler des recommandations afin d'aborder les deux prochaines années dans les conditions optimales pour atteindre le résultat », a-t-il indiqué.

Et à Michel Muvudi d'ajouter :
« Nous étions aussi très regardants par rapport à ce qui se passe sur le terrain, en disant aux prestataires que s'il y a des questions de gouvernance en rapport avec la fraude, la soustraction des intra-nutritionnels, la soustraction des medicaments sur le terrain, nous serons vraiment sans pitié, nous serons même emmenés d'arrêter le projet dans cette province-là. Voilà pourquoi nous insistons qu'il y ait de l'appropriation, qu'il y ait de l'implication des gouverneurs, des médecins inspecteurs provinciaux et même le chef de division provincial de sorte que ce projet soit mené vraiment à bon port avec des résultats qui soient des résultats attendus », a-t-il conclu.

Un comité technique de la revue, composé des experts du SG et de 
l’UG-PDSS au nombre de 9 personnes est mis en place avec des tâches spécifiques pour un suivi strict des activités.

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Plusieurs résultats sont attendus à la fin des assises, notamment :

- Les progrès réalisés dans la mise en œuvre des interventions du PMNS par les
différents acteurs d’exécution sont évalués ;

- Les performances du cadre des résultats du projet, des arrangements institutionnels, des aspects fudiciaire et de sauvegarde sont évalués dans le cadre de la mise en œuvre du projet ;

- L'identification des défis du PMNS par les parties prenantes et des conclusions à tirer ;

- L'identification des actions d’amélioration et des redressements nécessaires afin d’améliorer l’efficacité du programme pour la période à venir ;

- Une feuille de route définissant les prochaines étapes de mise en œuvre des actions d’amélioration.

Pour sa part, le docteur Kadi Touré, coordonnateur du projet, a fait savoir qu'il y a eu beaucoup d'avancées depuis le début des activités en 2022.

« Depuis le démarrage du projet jusqu'à cette date, nous avons quand même constaté beaucoup d'avancées dans le cadre de l'exécution des activités. D'abord par rapport à la couverture, au début le projet était dans 4 provinces puis maintenant nous sommes à 11 provinces, pour couvrir plus de 52 millions de personnes qui vont bénéficier des différents services du projet, notamment de service de nutrition, le service de santé, le service de sécurité alimentaire, mais également tout ce qui est renforcement des capacités des secteurs de l'État », a-t-elle renseigné.

Et de renchérir :
« En termes de bilan, comme c'est un projet de nutrition, pour tout ce qui concerne la prise en charge de la nutrition, on peut dire que dans les 4 provinces d'intervention du projet, plus de 42 mille enfants mal nutris ont été pris en charge, traités et guéris. Mais aussi le projet a mis à leur disposition des formations sanitaires, des intrants nutritionnels qui ont permis d'assurer la prise en charge de l'ensemble de ces enfants mal nutris mais également de renforcer les capacités de 5 000 prestataires dans ces 4 provinces sur les activités de prise en charge ».

En plus du bilan exhaustif des activités, cette revue est un cadre pour approfondir la collaboration entre les différents acteurs de mise en œuvre, dont les ministères techniques, les partenaires au développement et les 
ONG techniques.

Les conclusions de cette revue seront incorporées dans les recommandations pour une mise en œuvre améliorée au cours de deux prochaines années restant du projet.

Grâce Kenye