Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a clôturé le jeudi 04 juillet 2024 à Kinshasa, l’atelier de 3 jours de travail pour la revue et la validation de la stratégie de mobilisation des ressources domestiques pour le paludisme dans les provinces du Haut-Katanga, Kinshasa et Tshopo, pour la période allant de 2024 à 2028.
La première revue a été faite un mois avant, lors d’un atelier de deux jours avec les groupes techniques, dont les experts et collaborateurs du PNLP, ainsi que des délégués des organisations de la société civile (OSC).
Des interactions électroniques ont eu lieu, avant cette deuxième revue, dont les feed-back ont été pris en compte.
Dans son discours, le chef de division administrative et financière du PNLP, le docteur Jean-Bosco Mboso Mozanga, a souligné que ce plan stratégique de mobilisation des ressources locales débute dans 3 provinces.
« Ce plan a plus ou moins 2 milliards de dollars comme budget de financement et les partenaires nous ont apporté leur part. Vu ce que nous disposons déjà comme ressources, nous avons pensé que le cas doit être bien comblé pour que nous puissions bien réaliser notre plan. C’est pour ça que nous avons organisé cet atelier sous l’égide du PNLP pour élaborer une stratégie de mobilisation des ressources locales. Pour cette stratégie, comme nous ne pouvons pas embrasser le tout à la fois, nous avons ciblé 3 provinces par lesquelles nous allons commencer dans un premier temps, dont Kinshasa, Tshopo et le Haut-Katanga », a-t-il indiqué.
Ces assises avaient pour principal objectif la révision et la validation à 100 % du document de stratégie nationale de plaidoyer pour la mobilisation des ressources domestiques pour les trois provinces ciblées.
Par ailleurs, le docteur Jean-Bosco Mboso Mozanga a fait savoir que la dernière étape avant la mise en œuvre du plan reste la validation du document par le ministre de la Santé, hygiène et prévention.
« Nous avons d’abord reçu une consultance, qui nous a permis d’élaborer la stratégie, ensuite nous avons mis nos inputs, dans un atelier et aujourd’hui c’est la dernière main que nous apportons pour que ce document passe à l’autorité qui va l’adopter pour nous autoriser à mettre en œuvre cette stratégie », a-t-il précisé.
Selon le dernier rapport de l’OMS, le nombre de morts causés par le paludisme a sensiblement baissé, particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans.
Il faut souligner qu’à ce jour, le paludisme demeure la première raison de consultation des Congolais dans les structures de santé.
Grâce Kenye