Le ministre du Portefeuille Jean-Lucien Bussa a présidé une réunion le mardi 30 juillet 2024, consacrée à la mise en place des équipes mixtes pour constituer des dossiers définissant les politiques de relance des entreprises publiques de l’Etat.
Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part des experts du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa a rappelé la nécessité pour ces équipes de faire leur travail, le plus rapidement possible, pour obtenir les décisions du gouvernement et passer à la phase décisive.
« Si nous avons ces dossiers prêts dans une ou deux semaines, nous pourrons obtenir des décisions du gouvernement et alors passer de la phase décisive à l’opérationnelle. Ceci implique que nous mettions en place des équipes mixtes, c’est-à-dire : conseil supérieur du portefeuille, cabinet, administration et COPIREP. Ces équipes ont le pouvoir d’appeler les responsables des entreprises concernées par le travail […], de façon à ce que le travail qui sera présenté implique tout le monde », a-t-il déclaré.
À en croire ses dires, lesdites équipes vont se pencher sur le travail déjà réalisé par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille (COPIREP) et le Conseil supérieur du portefeuille (CSP) pour mettre en place un outil de travail sectoriel défini dans chaque secteur, les investissements stratégiques des entreprises sur lesquelles est basée sa politique de relance de production, qui prend en charge les défis et le besoin du Portefeuille à pouvoir relancer ces entreprises, pour les soumettre au gouvernement.
L’objectif a soutenu le ministre, est de faire retrouver au portefeuille sa place dans le développement économique et social du pays et aux entreprises leur place dans la création d’emplois.
« Nous avons le pouvoir de remettre le portefeuille à sa place. Il doit être considéré comme l’autoroute du développement de l’économie du pays », a-t-il soutenu.
Dans la foulée, Jean-Lucien Bussa a rassuré qu’il a une nouvelle vision de présentation du budget qui doit préalablement inclure les subventions au bénéfice des entreprises du portefeuille de l’Etat au lieu d’attendre des interventions sporadiques ou être rattrapé par un besoin en plein exercice.
Cette démarche du ministre du Portefeuille a été saluée par les experts, qui ont apprécié ce nouveau challenge qui incite à réfléchir sur la relance des entreprises.
«Nous avons compris la vision, nous allons nous y mettre pour produire les informations dont vous avez besoin pour arracher des grandes décisions du Conseil des ministres. Nous vous suivons sur cette voie parce que même si elles sont considérées comme des canards boiteux, ces entreprises tiennent l’économie du pays», a dit le secrétaire exécutif du COPIREP Alex N’kusu.
Pour ce qui est de la mauvaise qualité de management qui gangrène les entreprises publiques au-delà des problèmes de ressources financières, le ministre Bussa a dit avoir émis une circulaire à l’intention de tous les mandataires clarifiant les attributions de chacun.
Christian Dimanyayi