Déterminé à relever divers défis auxquels fait face son secteur, le ministre des Transports et mobilité urbaine de la ville de Kinshasa, Bob Amisso, a tenu deux réunions, avec notamment la Commission nationale de prévention routière et le Collectif des responsables des centres de contrôle technique, le mardi 13 août 2024.
Avec l’équipe de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), conduite par son président, Robert Matalatala, les échanges ont tourné autour de la signalisation routière et des stratégies à mettre en place pour lutter contre les embouteillages dans la ville.
En ce qui concerne la signalisation routière, le ministre des Transports de Kinshasa a noté une absence de signalisation dans plusieurs artères, causant plusieurs incompréhensions dans le chef des conducteurs. Il a de ce fait exhorté la commission à continuer son travail d’implantation des panneaux de signalisation dans les rues les plus fréquentées.
Pour ce qui est des embouteillages, un des défis majeurs de la ville, les deux parties ont échangé sur la commission qui a été mise en place par l’ancien ministre national des Transports, le feu Chérubin Okende, laquelle avait réuni les ministères des Transports, de l'intérieur, de la justice, des infrastructures, de la santé, les experts de la CNPR et des autres organisations.
À l'issue des travaux dans le cadre de cette commission, des résolutions avaient été faites, mais jamais implémentées par l'autorité. Bob Amisso a demandé au président de la CNPR de lui faire parvenir lesdites résolutions dans le plus bref délai. Il a sollicité des encadrements de masse des conducteurs, tant des opérateurs publics que privés dans le secteur.
Le ministre provincial des Transports a noté la nécessité de créer des routes à sens unique partielles et la mise sur pied d’une commission Ville de Kinshasa – CNPR pour étudier avec minutie toutes les questions entrant en ligne de mire de la circulation urbaine.
Par la suite, Bob Amisso a accordé une audience au collectif des responsables des centres de contrôle technique. Il était question de réfléchir sur les mécanismes qu’il faut pour remédier aux difficultés que rencontre cette structure, notamment l’absence des accréditations depuis plus de cinq ans, la non-considération des accréditations par certaines entreprises et le suivi des décisions des centres de contrôle technique, qui peinent à être appliquées.
Christian Dimanyayi