L'Union européenne (UE) demande une enquête « indépendante » et « rapide » sur les incidents survenus, dans la nuit de dimanche à lundi, au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), autrement appelé prison de Makala.
À travers un message posté sur son compte X et consulté, ce mercredi, par 7SUR7.CD, Nabila Massrali, porte des affaires étrangères et de la politique de sécurité de l'UE, fait savoir que l'objectif de cette enquête sera de faire la lumière sur ces événements "tragiques" et d'établir les responsabilités.
"Plus de 100 personnes sont mortes suite à des troubles dans la prison de Makala à Kinshasa. L’UE demande une enquête indépendante et rapide afin de faire la lumière sur ces événements tragiques et d’établir les responsabilités", écrit-elle.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la prison centrale de Kinshasa a été le théâtre des troubles occasionnés par une évasion des prisonniers. Selon le bilan officiel, 129 personnes sont décédées et 59 autres blessées lors de ces incidents. Ce bilan encore provisoire note également des femmes violées et des dégâts matériels importants.
À la suite de ces événements malheureux, le gouvernement de la République a arrêté plusieurs mesures, notamment l'interdiction de transfèrement des détenus à cette maison carcérale jusqu'à nouvel ordre, l'intensification du processus de désengagement des prisons du pays et l'accélération du processus de construction d'une autre prison centrale vers Maluku, une commune périphérique de Kinshasa.
Prince Mayiro