Le réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) a, au cours d’une cérémonie organisée vendredi 27 septembre dernier, lancé ses activités basées notamment sur le contrôle parlementaire et la lutte contre la corruption.
L’honorable Jean-Pierre Pasizapamba, président de ce réseau, a, au cours cette cérémonie, expliqué aux députés adhérant à ce réseau le rôle, la mission et les objectifs poursuivis par cette structure dans le contrôle parlementaire qui est un outil efficace.
« C'est une structure qui soutient les actions de la population à travers le contrôle parlementaire, c’est une structure qui milite à la date d’aujourd’hui pour produire des textes des lois anti corruption. Vous savez tous que la corruption est un fléau, elle gangrène toute la communauté, elle sent très mauvais. C'est pourquoi, bien qu’on corrompt le matin, à midi,l’APNAC sera là pour dénoncer et sensibiliser la population et les autorités avec comme objectif d’aboutir à la bonne gouvernance»,a-t-il souligné.
Dans la foulée, le président de l’APNAC a expliqué l’engagement pris par sa structure pour cette nouvelle législature.
« Nous tenons compte de notre règlement intérieur et de la constitution, nous comptons beaucoup sur le bureau de l’Assemblée nationale parce que le président de ce bureau nous a rassurés que le contrôle sera effectif», a déclaré Jean-Pierre Pasizapamba.
Le Réseau des parlementaires africains contre la corruption a saisi cette occasion pour appeler tous les députés à adhérer à l’APNAC afin d'éradiquer la corruption qui a des conséquences directes sur le niveau de vie des populations.
Sandrine Fundi